Stationnement automatique/assisté (ParkAssist)
N'est pas roi du créneau qui veut ! C'est (peut-être) en partant de ce constat que certains ingénieurs se sont lancés dans la conception d'un système d'aide au stationnement. Espace restreint et visibilité réduite ne sont dès lors plus une excuse pour expliquer un éclat coûteux sur un pare-choc peint ou encore une aile froissée. Et les constructeurs jouent le jeu puisque le dispositif connaît de nombreuses évolutions depuis quelques années. Présentation d'un système qui facilite concrètement la vie de nombreux automobilistes...
Aide au stationnement ? A l'origine le sonar/radar ...
Dans les faits, le système d'aide au stationnement reprend certaines grandes lignes du primitif radar de recul. Pour rappel, durant une manœuvre, le conducteur se trouve informé de la distance le séparant d'un obstacle par un signal sonore modulé. Bien évidemment, plus le signal sonore est pressant et continu plus l'écueil se rapproche. Voilà pour ce qui se passe dans l'habitacle...
D'un point de vue technique, il faut comprendre que l'aide au stationnement est une déclinaison de plus du sonar. En tout cas par son principe. En effet, un système de transducteurs/capteurs émet des ultrasons. Ceux-ci "rebondissent" (par phénomène d'écho) sur les obstacles avant de se faire capter et renvoyer à un calculateur. L'information emmagasinée est alors restituée au conducteur sous la forme du signal sonore.
Bien évidemment, pour une efficience maximale, l'angle de balayage doit couvrir la zone la plus vaste possible. Ainsi, le Park Assist, version 2, de Volkswagen compte pas moins de 12 capteurs (4 sur chaque pare-chocs et 2 sur chaque côté). Leur disposition est évidemment primordiale car elle va déterminer la "triangulation". Ce principe permet de déterminer la distance ainsi que l'angle de détection en rapport avec l'obstacle. Sur la plupart des modèles en circulation, la zone de détection englobe un espace compris entre 1,50 m et 25 cm.
Et la voiture se gara toute seule !
En l'espace de cinq ans, cette technologie a connu des évolutions notoires.
Après le radar de recul, le "sonar embarqué" a permis de répondre à la question existentielle de tout automobiliste en recherche de stationnement : "je rentre, je ne rentre pas ?" (à condition évidemment de rouler à vitesse modérée). Désormais, couplée à une direction adaptée, le Park Assist permet aux conducteurs de se garer sans même prendre la peine de... manœuvrer. Une prouesse réalisable par l'exploitation de signaux émis par des capteurs placés sur la direction ou encore les roues. Les informations recueillies permettent de définir l'angle de braquage idéal. Gage à celui (ou celle) derrière le volant de se concentrer pleinement sur les pédales...
Si le progrès est notable, il convient toutefois d'expliquer que la voiture prend ses responsabilités dans un cadre précis. Ainsi, pour le Park Assist estampillé VW, une place de parking est appropriée dès lors que l'on peut ajouter 1,1 m à la taille de la voiture. Déjà pas si mal...
Toyota avait ouvert la voie dès 2007 avec son IPA (pour Intelligent Park Assist) qui équipé certaines Prius II. Les constructeurs allemands ne sont pas restés longtemps à la traine. Que cela soit Volkswagen avec son Park Assist 2 ou encore BMW qui propose le Remote Park Assist. On peut également citer Lancia (Magic parking) ou Ford (Active Park Assist).
Alors, bien utile l'aide au stationnement ? Indispensable à en croire Ford. Dans la foulée du lancement de son Active Park Assist, le constructeur américain a lancé une étude sur les conducteurs européens. Il en est ressorti que 43% des femmes s'y reprenaient à plusieurs fois pour réussir un créneau et que 11% des jeunes conducteurs suaient à grosses gouttes au moment d'effectuer une telle manœuvre. Alors...
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