C'est LE débat de l'automobile ces derniers années : la voiture électrique va-t-elle compléter ou remplacer la voiture thermique ?
D'un point de vue logique et législatif cette question est en partie résolue : la voiture électrique va remplacer la voiture thermique d'ici 2050 (date à laquelle on ne pourra plus rouler en voiture thermique [ni même tondre sa pelouse d'ailleurs ? Et les tronçonneuses ? ...]).
Il ne reste donc plus qu'une partie de la question, à savoir est-ce que la voiture électrique sera diffusée dans les mêmes proportions que l'a été la voiture thermique ?
Tentons d'y répondre même si cela nous dépasse tous en réalité, un article qui devrait plaire à ce cher monsieur Tavares qui a aussi de gros doutes sur cette technologie (et cela semble l'être de manière honnête et non calculée).
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Comme tout produit qui est nouvellement introduit sur le marché, il est tout d'abord cher (offre réduite). Puis avec l'accroissement de l'offre et les économies d'échelle il finit par voir ses prix fondre et devenir accessibles.
C'est donc en toute logique ce que devrait vivre la voiture électrique, avec des prix qui vont baisser au fur et à mesure.
Hélas, cela ne peut se produire que dans le monde qu'on connaissait avant, celui où la fameuse abondance avait cours ...
Si on est objectif, les choses semblent désormais aller en sens contraire, à savoir une monnaie qui vaut de moins en moins et une raréfaction des matières premières qui induisent un double effet Kiss Cool. Et cela se voit même sur le marché de l'occasion avec des électriques obsolètes qui valaient moins de 4000 euros se revendre aujourd'hui près de 10 000 !
Côté neuf c'est la même chose, les prix ne font que grimper et leur vélocité a de quoi inquiéter grandement.
Quant aux contraintes écologiques gouvernementales, elles vont à l'opposée de la voiture de masse, qu'elle soit électrique ou thermique. Car rappelons que c'est à peu près équivalent en terme d'émissions si on est 100% honnête et qu'on prend tout en compte (la fabrication de l'auto mais aussi le mix énergétique qui alimente les foyer en électricité). Et même si il y a potentiellement un avantage avec l'électrique, c'est en général lié au moyen de production d'énergie (type de centrale) et au mieux du mieux cet avantage reste assez mineur, et donc assez peu impactant face aux besoins de réduction des émissions.
Il me semble donc que la voiture électrique soit un moyen de bascule qui permette d'éliminer 50% des voitures des routes (et donc le CO2 de ces chères voitures). La technique est toute simple, on détermine artificiellement que la voiture électrique est la seule solution pérenne pour l'environnement. Ensuite on rend cette voiture inaccessible aux classes moyennes et le tour est joué. Bien entendu, on mettra la responsabilité sur les pénuries et les crises économiques, ni vu ni connu !
Les populations précarisées se retrouveront donc sans possibilité de se véhiculer et ils ne pourront se plaindre auprès de personne (et pourtant les coupables sont assez visibles ..).
La réalité et le contexte actuel semblent nous indiquer que nous nous dirigeons donc vers une raréfaction de la voiture particulière, et cela induit donc que la voiture électrique a peu de chance de finir aussi répandue que la thermique ne l'a été.
Pourquoi cette affirmation ? Les pics d'extraction des matières premières principales ont été atteints il y a déjà un bon nombre d'années, et il semble que ce qui se passe aujourd'hui ne soit que les premières conséquences de ce fait. Bien entendu, tout cela est mis en place de manière hypocrite et détournée, et la voiture électrique semble faire partie de cet arsenal ...
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