Evolution des ventes (MONDE) : BMW
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BMW a vu le jour en 1916 à Munich. À ses débuts, la marque produisait des moteurs d’avion, avant de se tourner vers la moto puis l’automobile. Elle est restée indépendante au fil du temps, ce qui est assez rare parmi les constructeurs premium allemands. Dans les années 90, elle a racheté Rover avant de revendre la plupart des marques sauf Mini et Rolls-Royce, qui sont encore dans son giron aujourd’hui.
Évolution des ventes dans le temps
Depuis la fin des années 90, BMW n’a cessé de progresser. Les années 2000 montrent une montée régulière, et la barre du million de voitures par an est franchie assez rapidement. La croissance s’est poursuivie durant toute la décennie suivante, avec un pic atteint juste avant la crise du Covid. Après un passage à vide en 2020, la marque a retrouvé un rythme solide et s’est même stabilisée à un niveau historiquement élevé. Les ventes mondiales restent parmi les meilleures du segment premium.
* Les chiffres restent difficiles à compiler avec une totale précision. Si vous remarquez des différences ou avez des données plus fiables, merci de nous les indiquer en commentaire.
Analyse des grandes variations
BMW s’est imposée progressivement comme un leader du haut de gamme. La croissance régulière de la marque depuis 2000 s’explique par un positionnement très clair sur le plaisir de conduite, mais aussi par un élargissement constant de la gamme, avec notamment les SUV X qui sont devenus incontournables. Le creux de 2020 correspond évidemment à la pandémie, qui a ralenti la production et freiné la demande mondiale. La reprise a été rapide, et la marque se maintient depuis sur des niveaux très élevés. Contrairement à Audi et Volkswagen, BMW n’a pas été directement engloutie par le dieselgate, même si elle a été brièvement dans le viseur des enquêtes. Elle n’a donc pas subi les mêmes conséquences financières et a pu conserver une qualité perçue plus constante. Reste que, comme toutes les marques allemandes, BMW a souffert de la flambée des coûts de l’énergie en Europe après la fermeture des gazoducs Nord Stream, ce qui fragilise la compétitivité de sa production en Allemagne. Là où BMW s’en sort mieux que ses rivaux, c’est sur le passage à l’électrique. La marque avait pris de l’avance dès 2013 avec l’i3, ce qui lui a permis d’aborder la transition avec plus d’expérience. Aujourd’hui, la gamme i (i4, iX3, iX, i7, etc.) affiche des volumes solides et une image cohérente, ce qui rassure sur l’avenir de la marque. Dans un marché premium en pleine mutation, BMW semble mieux armée que Mercedes ou Audi pour garder sa place dans les prochaines années.
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