Evolution des ventes (MONDE) : Opel
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Opel naît en 1862 en Allemagne, d’abord dans la machine à coudre puis le vélo. L’automobile arrive en 1899. La marque passe sous le contrôle de General Motors en 1929. En 2017, GM vend Opel-Vauxhall à PSA. Depuis 2021, l’ensemble est intégré à Stellantis. Une vie faite de virages et de changements de maison mère.
Évolution des ventes dans le temps
Au début des années 2000, Opel reste haut dans le tableau. La décennie suivante tient bon mais montre des signes d’usure. Milieu des années 2010, on touche encore un palier élevé. Puis la courbe s’infléchit nettement avec une descente continue jusqu’au début des années 2020. Les dernières années montrent un niveau plus bas mais plutôt stable.
* Les chiffres restent difficiles à vérifier au détail près. Il peut y avoir des écarts. Si vous voyez une erreur, dites-le en commentaire.
Analyse des grandes variations
Le tassement vient de loin. Sous GM, Opel a longtemps manqué de renouvellement et de clarté d’image. La vente à PSA en 2017 a lancé une cure d’austérité. Fermetures de marchés, rationalisation des modèles, recentrage sur l’Europe. C’était nécessaire pour revenir à l’équilibre, mais les volumes s’en sont ressentis. Ensuite, Covid et pénurie de semi-conducteurs ont amplifié le recul. La montée du coût de l’énergie en Europe a pesé sur la compétitivité industrielle, un point sensible pour une marque dont l’ADN reste allemand même sous bannière Stellantis.C'est d'ailleurs l'un des problèmes, comment croire à la qualité allemande (slogan de la marque il y a quelques années) avec une conception française ? Aujourd’hui, Opel vit surtout grâce aux plateformes partagées du groupe. Corsa, Mokka, Astra tiennent comme elles peuvent la baraque. L’électrification avance à un bon rythme mais sans locomotives spectaculaires. Pour retrouver la pente ascendante, il faudra une offre plus marquée et un peu d’émotion en plus.
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