Citroën a été fondée en 1919 par André Citroën. La marque est restée indépendante jusqu’en 1934 avant de passer sous le contrôle de Michelin. En 1976, elle est intégrée à PSA (Peugeot), puis en 2021 au sein de Stellantis après la fusion avec Fiat-Chrysler. Citroën a toujours été associée à l’innovation et au confort, mais son image a beaucoup évolué au fil des décennies, parfois avec des choix audacieux, parfois plus contraints par la stratégie du groupe.
Dans les années 2000, Citroën affichait encore des volumes solides, souvent au-dessus du million de voitures par an. La tendance est restée élevée jusque vers 2012, qui représente le dernier vrai pic. Ensuite, la marque a commencé à décliner progressivement. Les années récentes montrent des volumes nettement inférieurs à ceux de l’âge d’or, avec un niveau qui s’est rapproché des 700 000 unités annuelles.
* Les chiffres restent difficiles à compiler avec exactitude. Il peut y avoir des écarts ou des manques. Si vous disposez de données différentes, merci de les partager en commentaire.
Le sommet atteint en 2010-2012 correspond à une gamme assez riche, avec la C4 et la C3 qui se vendaient bien, mais aussi les monospaces Picasso qui étaient encore dans l’air du temps. Après cette période, Citroën a souffert de la perte d’attrait des monospaces et d’une gamme qui s’est progressivement réduite. La stratégie de PSA a aussi pesé : Citroën a été repositionnée sur un créneau plus « populaire », laissant le premium à DS et la rationalité à Peugeot. Résultat : moins de modèles, des gammes simplifiées et une image plus brouillée. La descente est nette à partir de 2013 et s’accentue dans la deuxième moitié de la décennie. La pandémie de 2020 a accentué le recul, mais ce n’est pas la seule explication. Citroën a perdu du terrain sur les marchés internationaux, notamment en Chine où la marque s’est presque effondrée. Aujourd’hui, la marque vit surtout grâce à la C3 et au C5 Aircross en Europe, mais ses volumes mondiaux restent bien en dessous de ce qu’ils étaient il y a dix ou quinze ans. Citroën tente désormais un repositionnement avec des modèles électriques plus abordables (comme l’ë-C3), mais il faudra du temps pour savoir si cela suffira à relancer la dynamique. Pour l’instant, la tendance reste plutôt orientée à la baisse.
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