Evolution des ventes (MONDE) : Fiat
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Fiat est née en 1899 à Turin. C’est la marque historique italienne par excellence, longtemps symbole de la voiture populaire en Europe. Elle a connu un destin mouvementé, avec un essor colossal dans l’après-guerre, puis des difficultés à partir des années 80. En 2009, Fiat a pris le contrôle de Chrysler, donnant naissance au groupe Fiat-Chrysler (FCA). En 2021, FCA a fusionné avec PSA pour créer Stellantis, dont Fiat est aujourd’hui l’une des marques centrales.
Évolution des ventes dans le temps
Dans les années 2000, Fiat tournait encore autour des deux millions de voitures par an, mais la trajectoire a ensuite décliné. Le pic de 2009, lié à des primes à la casse et à la forte diffusion de la petite 500, n’a pas été durable. Depuis, la tendance est globalement orientée à la baisse. Les dernières années montrent une stabilisation autour d’un peu plus d’un million de voitures, soit un niveau nettement inférieur à celui du début du siècle.
* Les chiffres ne sont pas toujours simples à recouper et peuvent comporter des imprécisions. Si vous disposez de données plus fiables, merci de les partager en commentaire.
Analyse des grandes variations
La survie de Fiat dans les années 2010 s’explique en grande partie par le succès de la 500. Ce modèle est devenu un phénomène en Europe, attirant une clientèle urbaine qui cherchait un style rétro et accessible. Le 500X a également beaucoup aidé, notamment grâce à la mode des SUV compacts. Sans ces deux modèles, Fiat aurait probablement sombré plus vite. Le gros pic de 2009 correspond à une conjonction favorable : crise économique, aides publiques à l’achat et attrait des petites voitures à bas coût. Mais la dynamique n’a pas été entretenue. La gamme s’est progressivement réduite, avec un retrait sur de nombreux marchés hors d’Europe et d’Amérique latine. Dans les années récentes, Fiat se maintient grâce à sa présence solide en Amérique du Sud (surtout au Brésil) et à la continuité de la 500, déclinée maintenant en version électrique. Mais la marque n’a plus la force de frappe d’autrefois. Elle survit grâce à quelques modèles phares et à une image toujours bien ancrée en Italie, mais son rôle mondial reste affaibli. L’avenir dépendra de la capacité de Stellantis à renouveler la gamme et à donner un second souffle à la 500 électrique, qui reste la pierre angulaire de Fiat. Sans cela, le risque est de rester figé dans une logique de niche, loin de la puissance passée.
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