Articles auto > Chiffres de ventes

Parts de marché des marques en Europe : classement 2025

Dernière modification : 10/12/2025 -  2

Chaque année, le marché européen donne une photo assez précise des forces en présence. Et en 2024 (dernière année pleine disponible au moment de la rédaction de ces lignes), cette photo ressemble  finalement plus à une constante qu'à une révolution (malgré les bouleversements de ces dernières années). Certaines marques grappillent un peu, d'autres s'enfoncent, et quelques groupes arrivent encore à sauver la façade malgré une dynamique qui cafouille depuis trop longtemps.

Les données proviennent de l'ACEA et permettent d'avoir une vision claire des parts de marché cumulées sur l'année entière. Rien de plus concret.

Parts de marché par marques / groupes

Parts de marché : évolution

Sur la période 2017-2024, quelques mouvements se détachent vraiment du reste. Tesla s’impose d’un coup, en passant d’une présence presque inexistante à une part de marché conséquente (d'autant plus pour du 100% électrique). Le contraste est net et montre à quel point le marché européen est ouvert d'esprit . Dacia progresse fortement elle aussi, portée par des voitures simples et lisibles qui répondent à un besoin très concret sans chercher à jouer un rôle qui n’est pas le sien (bien que ça change, Dacia s'embourgeoise et abandonne la simplicité). Toyota affiche une montée tout aussi marquée, largement soutenue par l’hybride (et aussi la fiabilité), devenu une solution rassurante à un moment où l’électrique pur patine encore dans l’esprit de beaucoup. Skoda continue de grimper avec une constance qui finit par peser dans le paysage général.

À l’inverse, plusieurs marques décrochent franchement. Ford perd plus de la moitié de sa part, signe qu’elle n’arrive plus à trouver sa place dans un marché qui a changé plus vite que sa gamme (seul le Puma arrive à se vendre, laissant sur le carreau Focus et Fiesta qui n'attirent plus). Fiat vit une chute similaire, conséquence directe d’un manque de renouvellement et d’un positionnement de la 500 sur l'électrique pur (ça vient de changer). Opel recule nettement elle aussi, malgré son intégration dans un grand groupe, ce qui montre que le problème dépassait déjà la simple organisation industrielle. Smart disparaît presque du radar depuis l’abandon de ses micro-voitures, un segment qui assurait pourtant l’essentiel de sa visibilité. Land Rover enfin subit un repli proche de 50 %, preuve que la vague SUV qui lui profitait autrefois ne suffit plus à maintenir son niveau d’avant.

Ecrire un commentaire

Valider mon commentaire

Sondage au hasard :

Sujets pris au hasard