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Le nouveau GLB vient d’être présenté à la presse. Mercedes parle d’un modèle entièrement repensé, mais dans les faits, on est sur une grosse mise à jour qui change le fond technique sans toucher à ce qui fait l’identité du SUV. Le GLB reste ce qu’il a toujours été : un familial carré, pratique, et pensé pour maximiser la place à bord. La différence, c’est qu’il devient enfin cohérent en électrique, et un peu plus moderne partout ailleurs.
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Le GLB garde sa ligne droite et son capot plat, avec cette allure cubique qui plaît aux familles. Les retouches sont visibles : nouveaux feux reliés par un bandeau lumineux, calandre élargie, et ce motif étoilé rétroéclairé uniquement sur la version électrique. Les versions thermiques gardent leur grille ouverte, forcément plus classique.
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À l’arrière, la signature lumineuse change totalement avec un bandeau horizontal qui donne un style plus actuel. On est toujours sur la même base visuelle, mais avec un rendu nettement plus propre.
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La bonne surprise, c’est l’électrique. L’ancien EQB avait une face avant franchement peu flatteuse, comme si le design n’avait jamais été terminé. Là, tout devient cohérent : le GLB électrique a enfin une allure sérieuse et désirable, ce qui n’était pas du tout le cas avant.
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Mercedes présente la MMA comme une plateforme « born electric ». En apparence, ça impressionne. En pratique, le GLB démontre tout l’inverse.
La base accepte encore un moteur thermique transversal, une boîte volumineuse et même un tunnel central pour les versions essence (pourtant pas de version 4Matic pour le moment ... Mais ça devrait donc forcément venir si tunnel il y a). Une vraie plateforme 100 pour 100 électrique n’a plus aucune de ces contraintes.
La MMA est en réalité une plateforme multi-énergies modernisée, pas une rupture technique. Elle gère très bien les batteries 800 V, elle simplifie le plancher sur les versions électriques et elle permet une meilleure intégration électronique, mais on reste loin des architectures BEV pures. Le discours est flatteur, la réalité est plus rationnelle. Une petite feinte marketing que la marque espérait sans doute voir passer discrètement.
L’empattement passe à 2,89 m (+6 cm), la longueur à 4,73 m (+10 cm), la largeur gagne 3 cm et la hauteur baisse légèrement. Résultat : un habitacle plus spacieux sans perdre l’équilibre général du modèle.
Le rang 2 profite d’une meilleure hauteur sous plafond (+6,4 cm avec le toit panoramique). L’assise est plus confortable et la banquette coulissante de 14 cm reste disponible, ce qui devient rare chez les concurrents.
Le GLB garde aussi l’accès aux 7 places. Le rang 3 ne fait pas de miracles, mais il accepte jusqu’à 1,68 m sans drame et dépanne très bien. Là encore, c’est un argument fort du modèle.
Côté coffre :
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Le tableau de bord reprend le Superscreen du CLA :
C’est moderne, très large visuellement, mais la luminosité reste forte même réglée au minimum, ce qui peut fatiguer la nuit. Les commandes tactiles sur le volant sont toujours là, malgré quelques ajustements.
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Sur la qualité des matériaux, rien ne change vraiment. C’est propre, mais pas plus. Pour du premium, ça reste quelconque, un peu en dessous de ce qu’on devrait attendre. C’était déjà le cas avant, et Mercedes ne semble pas avoir jugé nécessaire de corriger ce point. On est dans le bas de gamme Mercedes, au sens structurel du terme.
Et il faut le rappeler : le GLB fait partie des modèles à moteur transversal. Ce n’est pas la même famille que les Mercedes plus nobles (GLC, GLE, Classe E) basées sur des architectures longitudinales. On ne joue pas dans la même catégorie, ni en termes de sensation, ni en termes de noblesse mécanique. Une façon de dire que le GLB reste un modèle d’accès architecturé comme du généraliste de bas étage.
Le GLB électrique reprend la base technique du CLA :
Recharge :
Le GLB électrique devient enfin un modèle crédible et bien placé sur le marché.
La partie thermique se limite à un nouveau 1.5 turbo M252 mild hybrid :
La boîte 8 rapports à triple embrayage intègre le moteur électrique. Le système permet de réduire un peu la conso et de rouler brièvement en électrique, juste assez pour limiter le malus. Sur certains trajets, ça suffira à faire illusion.
Les versions hybrides arriveront plus tard, probablement pas moins chères. On reste au-dessus des Smart #5 et Volkswagen Tayron, mais Mercedes joue sur l’image et sait que ça fonctionne.
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