Plan de l'article :
La troisième génération du Peugeot 5008 marque l'arrivée de versions entièrement électriques offrant une autonomie qu'on peut qualifier très solide. Sur le plan des dimensions, il est légèrement plus important que son prédécesseur. Le 5008 affiche désormais une longueur de 4,79 mètres contre 4.65 sur l'ancien, soit une belle croissance ...
Autre changement, alors qu'il était considéré comme un 3008 allongé de manière plus ou moins bancale, cette troisième génération le rend plus esthétique grâce à des proportions plus justes. La technique du faux montant de custode arrière permet aussi de le rendre plus élancé qu'il n'y paraît.
À l'intérieur, le Peugeot 5008 offre un habitacle qui cherche à en mettre plein la vue mais sans arriver à être à la pointe de la technologie ni même à être le plus pratique. Commençons avec le Panoramic i-Cockpit marketé aux petits oignons, comprenant une dalle numérique incurvée de 21 pouces en option (ou deux écrans de 10 pouces), rappelant la mode de la fin des années 2010 et qui est désormais révolue et obsolète (mais il semble que Stellantis ait toujours un train de retard à vouloir copié la concurrence. Mais c'est le prix à payer quand on est ni créatif ni ambitieux). On est en effet passé depuis bel durette à des écrans de type 4:3 et de grande envergure. La version haut de gamme GT est équipée d'une navigation connectée TomTom (aïe ... On est loin d'un Google Map) avec fonction "road planner" pour les trajets en électrique, ainsi que d'une reconnaissance vocale "OK Peugeot" (qui rappelle "Ok Google" ...).
La version d'entrée de gamme
En ce qui concerne la modularité, le Peugeot 5008 change quelques petites choses, avec une banquette coulissante en 60/40 et des dossiers inclinables séparément. Auparavant on était sur trois sièges indépendants et de même taille, et je suis ici particulièrement content de mes critiques sur les fiches correspondantes car j'estimais en effet qu'il valait mieux avoir deux sièges latéraux plus larges pour des raisons de confort (trois sièges identiques impliquent trois assises relativement précaires). Mais malgré la disparition des trois sièges coulissants, Peugeot a maintenu la possibilité d'avoir sept places.
Le coffre évidemment offre une capacité généreuse, allant jusqu'à 259 litres en configuration 7 places à 748 litres (selon versions et motorisations) en configuration 5 places. En revanche, niveau rangements ça reste précaire avec par exemple à l'avant une console envahissante qui ne propose que très peu d'espace pour y loger des choses, pour une voiture familiales c'est décevant (d'autant plus avec l'exemple à suivre de Tesla qui fait tout l'inverse : être pragmatique et pratique afin de faciliter le quotidien).
Sur le plan technique, le Peugeot 5008 repose sur la plate-forme STLA Medium qu'on peut estimer appartenir à l'ancien monde, lui permettant donc d'intégrer des motorisations hybrides (en l'occurrence thermique) et électriques. La commercialisation du Peugeot 5008 III est prévue pour l'automne 2024, avec deux niveaux de finition : Allure et GT. Ce qui n'est pas plus mal pour simplifier les choses et rendre lisible l'enseble de la gamme (ça devrait toutefois s'étoffer avec le temps).
Trois variantes électriques sont proposées, toutes alimentées par une batterie lithium-ion NMC (Nickel-Manganèse-Cobalt) de 400 V :
Pour cette nouvelle itération du 5008, Peugeot propose une gamme variée de motorisations électriques pour répondre aux besoins de différents types de conducteurs.
En ce qui concerne la recharge, le Peugeot 5008 est équipé d'un chargeur embarqué de 11 kW en courant alternatif, avec une option pour une capacité de 22 kW. De plus, la recharge rapide en courant continu est possible jusqu'à 160 kW, permettant de recharger de 20 à 80 % en environ 30 minutes sur une borne de recharge haute puissance. Là on peut dire qu'on reste sur notre faim et que ce point risque d'écorcher sa réputation sur longs trajets ...
Pour ceux qui préfèrent une option hybride rechargeable, Peugeot propose une version dotée d'une motorisation essence de 195 chevaux, couplée à une boîte double embrayage très atypique e-DCS7 (une version calibrée plus grosse que l'e-DCS6). Cette configuration permet une conduite en mode 100% électrique de 82 km grâce à une grosse batterie de 360V NMC de 17.9 kWh. C'est ici que Peugeot gagne sur Renault et son Espace, car la technologie E-Tech est bien moins convaincante en terme d'agrément et de fonctionnalités (l'e-DCS permet d'avoir plus de rapports et surtout de pouvoir les piloter aux palettes, avec un frein moteur constant même quand la batterie est pleine).
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