La courroie de distribution lie le vilebrequin et l’arbre à cames qui actionne les soupapes : en cas de rupture, les soupapes percutent les pistons et le moteur casse ... Sa durée de vie varie de manière assez large entre 4 et 10 ans ou selon un kilométrage défini (entre 80 000 et 240 000 km d'après les préconisations constructeurs). Bien entendu, ces valeurs peuvent être plus ou moins dépassées car elles intègrent une marge de sécurité. Plusieurs variables influencent toutefois cette longévité : la qualité de la courroie (qui se compose de différents matériaux) et les contraintes mécaniques qu’elle subit.
A lire : les différents risques et problèmes liés à la courroie de distribution
Voici quelques exemples indicatifs qui montrent le large éventail des intervalles recommandés :
Peugeot / Citroën :
Renault :
Volkswagen :
Ford :
Les constructeurs indiquent toujours une durée de vie un peu raccourcie histoire de garantir qu’il n’y aura aucun souci si on respecte les préconisations (si je garantie une durée de vie de 5 ans, alors je concevrai mes courroies pour qu'elles tiennent a minima 7 ans). Une courroie peut donc tenir plus longtemps que ce qui est indiqué, surtout si la voiture ne circule pas dans des conditions climatiques difficiles ou si elle n'est pas surmenée. Dépasser la limite de 20% (en kilomètres ou en années) n’est donc pas dramatique, loin de là. Ce n’est bien évidemment pas un élément qui casse pile le jour de l’échéance.
La longévité d’une courroie de distribution dépend de plusieurs paramètres :
Un galet tendeur qui rompt conduit forcément de gros soucis côté courroie
On distingue principalement deux types de courroies de distribution :
Les courroies sèches : elles fonctionnent en milieu sec, sans lubrification, et sont les plus courantes. Elles offrent une durabilité généralement satisfaisante.
Les courroies humides : moins répandues, elles baignent dans l’huile moteur pour réduire les frottements et le bruit. Cependant, cette technologie peut poser des problèmes si l’huile se dégrade ou si des résidus contaminent la courroie. Le cas du moteur 1.2 Puretech de Stellantis illustre bien ces limites : sa courroie humide a fait l’objet de rappels en raison de particules issues de l’usure prématurée, entraînant des obstructions dans le circuit d’huile, des surconsommations et des risques de casse moteur. Ces courroies humides, bien que prometteuses en théorie, nécessitent des contrôles réguliers contraignants pour éviter ces désagréments.
Une courroie défectueuse aura dans la grande majorité des cas des conséquences létales pour le moteur. Une casse entraîne une désynchronisation des pistons et soupapes pouvant provoquer un contact entre les soupapes et les pistons, et donc des dégâts irréversibles (sur certains rares moteurs ce n'est pas le cas, à vous de voir comment le cotre est conçu). Une usure prématurée, quant à elle, peut entraîner des décalages dans la distribution, des pertes de puissance, des fumées importantes ou une surconsommation (mais rien de bien grave toutefois) : le moteur ne tourne plus très rond car les soupapes ne se ferment plus et ne s'ouvrent plus au moment parfait.
A lire : les causes d'un moteur qui ne tourne pas rond
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