Plan de l'article :
Autrefois dominateur incontesté de la voiture individuelle, le colosse allemand semble toutefois monter quelques signes de faiblesse qui laisse présager que ses pieds étaient finalement faits d'argile ...
En effet, depuis quelques années maintenant les marques d'outre Rhin ont des difficultés qui leur étaient totalement inconnues auparavant. Certains pourront même y voir une chute organisée depuis les plus hautes sphères tellement le sort semble s'acharner depuis 2015 (et l'ouverture du balle qui a été initiée par le dieselgate). On pourrait en effet croire que la nation reine de l'automobile se trouve être malmenée par des entités qui la dépassent (n'omettons pas les soucis d'approvisionnement en énergie qui mettent par terre leur business model [rentabilité / coût de revient] et qui a été initié par les USA si on en croit les rumeurs crédibles qui visent à les accuser d'avoir détruit Nord Stream).
Bref, les constructeurs allemands de prennent des coups durs qui commencent à se voir dans leurs produits, dont certains semblent même volontairement défigurés en terme de style (ce qui devient suspicieux, comme si ils avaient en plus des ennemis de l'intérieur !).
Mais si cette introduction va plus loin que prévu, le but de cet article est de vérifier si les autos allemandes ont encore de l'attrait en terme de prestations produit.
Avec des concurrents généralistes qui ont beaucoup progressé et une industrie auto allemande qui a tiré les coûts vers le bas pour faire face aux lourdes amandes liées au dieselgate, on peut objectivement dire que cet avantage comparatif s'est altéré ... Et si ils s'en sortent encore en arrivant à faire illusion (pas mal de techniques existent pour "simuler" de la qualité), il est indéniable que les modèles allemands se distinguent beaucoup moins que par le passé vis à vis des généraliste (qui utilise aussi ces fameuses techniques et astuces qui accroissent artificiellement la qualité perçue).
Pire, même les modèles chinois bien moins onéreux commencent à venir titiller de près la légendaire industrie allemande ...
Bref, si l'image de marque reste encore supérieure grâce à la longue histoire de ces marques (ça ne s'efface pas en si peu de temps), les faits actuels semblent démontrer que si les choses ne changent pas, ce ne sera que provisoire. Et donc pour résumer, l'attrait des Allemandes concernant la qualité intrinsèque des produits se vérifie de moins en moins ... L'apparition massive des BMW, Mercedes et Audi à moteur transversal est aussi un gros indice sur l'appauvrissement technique des modèles.
L'attrait d'une Allemande passait aussi beaucoup par les prestations mécaniques, et en l'occurrence les moteurs thermiques. Car si il était très compliqué (et donc réservé à une élite industrielle) de concevoir et proposer ce type de moteur (ex : L6 et V6 sobres et puissants), le passage à l'électrique a mis tout cela au rebus ... Pire, alors que l'efficience est devenue un facteur clé décisif pour être compétitif, les Teutons n'ont hélas pas vraiment performé sur le sujet en proposant des autos gourmandes ou au mieux tout juste au niveau. N'ayant pas voulu croire à l'électrique (ou plutôt que ça ne les arrangeait pas du tout), ils ont perdu un temps précieux et accumulé un retard notable. Cela nuit à leur image de marque et à l'idée qu'ils ont de l'avance par rapport aux autres. Le slogan d'Audi tombe donc à l'eau et ne sonne plus aussi bien qu'avant.
Rappelez-vous, je parlais en introduction d'ennemi venu de l'intérieur. C'est en effet ici qu'on peut se poser des questions car certaines marques d'outre Rhin semblent se saboter elles-mêmes en ratant de manière objective des modèles clés. Quand on voit les nouvelles BMW, on se demande comment de tels designs ont pu être validés en haut lieu, si ce n'est par des traîtres qui ont investi la "chaîne de commandement". Bien entendu ça reste peu probable bien que ça soit loin d'être impossible non plus.
A lire : les Allemands veulent-ils saboter les électriques ?
Déjà chères par le passé, les Allemandes sont devenues quasiment inachetables par le commun des mortels. En effet, certains modèles du segment supérieur semblent carrément appartenir au segment du grand luxe aujourd'hui ! Cela est accentué par les technologies hybrides qui deviennent la norme et qui sont plus couteuses.
Certains modèles qui se vendaient dans les 50 000 euros atteignent désormais les 70 à 80 000 euros quand on les équipe un minimum, car il faut rappeler que la politique du tout option commence à être très mal vue à une époque où certains constructeurs mettent presque tout de série (je pense par exemple à tesla).
Avouons que les soucis récents géopolitiques cumulés au dieselgate ont accéléré et dégradé les choses, mais il n'empêche que le résultat est le même : la compétitivité chute à une époque où les portefeuilles des particuliers deviennent rachitiques.
C'est triste à dire, mais moi qui étais le premier à être fan des Allemandes je ne les vois aujourd'hui que comme des autos bling bling barbouillées de chrome mais dont la technicité est devenue aussi commune que celle des généralistes (sans omettre la baisse de fiabilité criante). Le prestige lié à leur avance et leur supériorité technique a fondu et c'est toute leur image qui a été dégradée ... Leur attrait a donc objectivement chuté même si l'image premium et luxe permet encore d'écouler de la ferraille (à ceux qui sont les moins au courant on va dire, mais il faut du temps pour que la mémoire collective se mette à jour).
On remarquera que les chiffres de ventes (notamment l'écroulement de certains modèles comme par exemple la Golf ou la Classe C autrefois stars) semblent indiquer que les consommateurs commencent à déceler ces nouvelles carences.
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