Plan de l'article :
Signe que le chef du design s'installe définitivement chez le losange, le Captur restylé se peaufine pour être plus cohérent physiquement vis à vis du reste de la gamme. Mais surtout, il se met à jour au niveau logiciel et afficahges pour profiter des dernières livrées techniques lancées dans la Mégane E-Tech. Fini le Easy-Link qui remplaçait le R-Link, place au OpenR Link (je sais il faut suivre pour ne pas s'y perdre ...).
Si il est métamorphosé à l'avant en faisant disparaître la calandre historique depuis près d'une douzaine d'années et son fameux logo XXL entouré de noir, l'arrière est quant à lui quasiment inchangé, et ce malgré des optiques transparents comme sur la Clio 5 restylé (à la différence ici que cela se voit beaucoup moins). La poupe semble en effet être une partie plus difficile à modifier si l'on en croit les restylages habituels chez toutes les autres marques. Bref, ce restylage est d'un genre plutôt visible, et c'est sans doute lié à l'envie du nouveau Designer Gilles Vidal d'installer son nid au sein de la gamme, en mettant au rebus un maximum de choses faites par son prédécesseur ...
Le plus rigolo reste l'exagération totale dans les éléments de langage, qu'on peut donc lire dans le communiqué de presse (attention, ce n'est pas que chez Renault), je les cite pour une fois histoire de rigoler un peu :
Mais franchement, les marques nous prennent-elles pour des zombies intellectuels ? On peut valoriser un produit sans tomber dans la caricature non ? Se rappellent-ils qu'ils parlent ici d'un tas de ferraille ?
Idem pour la manière de nommer les modèles, ce n'est pas "UN Renault Captur", c'est "Renault Captur" tout court, comme si il s'agissait d'un être vivant doté d'un nom propre. Non messieurs et mesdames, ne tombez pas dans un matérialisme qui cherche à doter d'une âme des objets sans importance.
Ceux qui sont à la base de leurs produits surestiment leur création, et il semble parfois que l'objet devient plus important que le vivant. Fin de la digression je vous rassure.
Grosso modo, ce restylage est une demi réussite car l'ancienne version était très réussie et était dotée d'une meilleure cohérence dans son ensemble. Le profil laisse ici entrevoir une partie avant qui semble avoir été un peu insérée au chausse pieds. Je reste toutefois heureux de ne plus voir les calandres avant répétitives qu'on retrouvait sur toutes les Renault et qui avaient fini par lasser.
L'offre moteur a été réajustée et même limitée. Notamment la version hybride rechargeable ou diesel, présentes dans la phase précédente, disparaîssent de la gamme. La technologie E-Tech "full hybrid" de 145 chevaux se distingue comme étant l'option la plus plebiscitée plébiscitée, grâce à ses faibles émissions de CO2, atteignant seulement 105 grammes/km. Cette motorisation hybride combine deux moteurs électriques à un moteur thermique essence 1.6L. Hélas, cette solution distille un agrément trop moyen pour que les foules ne s'emballent, et Stellantis gagne le combat avec son e-DCS6 bien plus convaincante.
En ce qui concerne les motorisations purement essence, le Captur II propose deux options : un moteur turbo 1.0 TCE de 90 chevaux et un moteur turbo 1.3 TCE de 160 chevaux, équipé d'un alterno démarreur (mild hybrid 48V). Renault a donc le bon goût de conserver un bloc un tant soit peu costaud.
Le Captur II restylé met l'accent sur le comportement grâce à de nouveaux réglages de trains roulants, en l'occurrence les pistons d'amortisseurs (les ressorts restent donc logiquement les mêmes). Ces ajustements visent à offrir un tempérament plus affirmé au SUV urbain de Renault, en tout cas la communication appuie bien dessus. En parallèle, l'apparition de jantes de 19 pouces équipées de pneus plus larges (225 mm contre 215) renforce son adhérence au sol, améliorant ainsi la stabilité et la tenue de route (au détriment des émissions de CO2 certes, mais a priori ça passe). De plus, la direction a également été revue pour offrir des meilleures sensations, permettant au conducteur de mieux ressentir l'adhérence du train avant. Ces ajustements globaux contribuent à rehausser l'image sportive du Renault Captur II, en corrélation avec la finition Esprit Alpine que beaucoup dénoncent comme étant une atteinte à la marque de la berlinette.
Le système d'infodivertissement présente des évolutions assez importantes, avec en premier l'intégration du système multimédia OpenR Link (nom marketing de l'interface Renault) qui s'appuie sur Google Android Automotive 12 (une première mondiale sur le segment B). Cela met le Captur au niveau des dernières Renault et montre à quel point le losange a pris au sérieux ses interfaces multimédia, en utilisant l'une des références mondiale pour le noyau du système d'exploitation : Google. C'est donc bien conçu (stable) et évolutif par mise à jour. Peugeot est donc déjà en retard ...
Comparativement à la génération précédente, où les écrans atteignaient jusqu'à 10 pouces pour le combiné et 9,3 pouces pour l'écran central, les nouveaux écrans du Renault Captur II restylé offrent des diagonales plus généreuses, allant jusqu'à 10,25 pouces. Cette augmentation de taille améliore non seulement la visibilité et la lisibilité des informations pour le conducteur, mais elle offre également une expérience multimédia plus immersive à bord du véhicule. Ces avancées témoignent de l'engagement de Renault à proposer à ses clients une expérience de conduite moderne et connectée, tout en restant à la pointe de la technologie embarquée.
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