Plan de l'article :
Nouveau concept sur le site, une article hebdomadaire dévoilera une sélection d'actualités de la semaine passée. Comme il est impossible de traiter tous les sujets sur des pages dédiées, certains d'entre eux seront résumés et amalgamés sur cette page. Cela permettra donc d'aborder des sujets qui ne l'auraient pas été sans cette manière de faire. Il s'agit ici d'un premier tir, soyez donc indulgents sur le choix des sujets et de leur développement. Je vous invite à critiquer leur pertinence en fin de page.
N'hésitez pas aussi à compléter cette liste vous-même par le biais des commentaires, car il n'y a pas à douter que certaines petites news croustillantes manquent à l'appel ... Merci à tous pour votre participation.
Il a été annoncé la fin de l'édition 2024 du "leasing social" pour les voitures électriques en France, qui permettait aux moins aisés d'accéder à ces véhicules pour 100 euros par mois. Cette décision intervient après le succès de l'initiative, avec plus de 50 000 commandes validées dépassant largement les objectifs initiaux. Le gouvernement prévoit de relancer le programme pour 2025. Avec 13 000 euros de participation de l'Etat pour chaque dossier, l'effort pour le contribuable aura été de 650 millions d'euros ... Quand on sait qu'un hôpital moyen coûte 150 millions d'euros, et qu'il en manque pour assurer la sécurité sanitaire de la population, on peut estimer que le budget de l'Etat est dilapidé d'une manière étonnante. Le gouvernement semble agir tel un surendetté, qui attend d'avoir son ardoise effacée par un juge (le fameux "great reset" ?).
En 2023, le classement des voitures les plus volées en France a été dévoilé, mettant en lumière une préférence marquée pour les modèles français (les plsu diffusés sur notre territoire, c'est donc finalement logique). Avec un total de 70 000 véhicules dérobés à leurs propriétaires, l'année a atteint un triste record. La Renault Clio IV se classe en tête, suivie de près par la Mégane IV et la Peugeot 3008. Le Toyota RAV4 est le seul modèle étranger à faire partie du top 10. Les vols se produisent souvent sans effraction, par le biais d'appareils électroniques (certains se connectent même par le biais des phares afin d'accéder au réseau multiplexé de l'auto). Cette hausse de 11% par rapport à 2022 souligne l'ampleur du problème mais aussi l'aspect lucratif de l'activité (la croissance indique que les voleurs ont des facilités à dérober mais aussi à écouler la marchandise). Les départements les plus touchés sont les Bouches-du-Rhône, le Val-d'Oise et la Seine-Saint-Denis.
En 2023, l'Organisme Technique Central (OTC) a réalisé un total de 26 917 860 contrôles techniques pour l'ensemble des véhicules en France. Parmi ceux-ci, 22 439 217 contrôles ont été effectués sur les véhicules particuliers (M1), les véhicules utilitaires légers (N1) et les véhicules de collection. Les résultats montrent une diminution des contrôles sans défaillance élémentaire pour les véhicules particuliers et utilitaires légers, passant respectivement de 10,47% à 10,27% et de 6,25% à 6,00% par rapport à 2022. Sur de gros volumes, ces écarts qui semble insignifiants ne le sont finalement pas ...
Concernant les défaillances soumises à l'obligation de contre-visite, 19,45% des contrôles techniques périodiques ont été déclarés non conformes, avec 18,71% pour des défaillances majeures et 0,74% pour des défaillances critiques. En outre, le taux de prescription de contre-visites à l'issue des contrôles techniques périodiques reste stable pour les véhicules particuliers (M1) à 19,02% et pour les véhicules utilitaires légers (N1) à 22,87%.
Les principales défaillances majeures concernent principalement l'orientation des feux de croisement, les pneumatiques gravement endommagés, le contrôle des émissions d'opacité à l'échappement, et les sources lumineuses défectueuses ou manquantes. Les défaillances critiques portent notamment sur la visibilité des pneumatiques, l'usure excessive des garnitures ou plaquettes de freins, et le non-fonctionnement des feux stop. Ces données soulignent l'importance du contrôle technique pour assurer la sécurité et la conformité des véhicules sur les routes françaises.
u mois de juillet, les ventes de voitures roulant au diesel ont dépassé celles des véhicules électriques en Europe, avec une représentation de 14,1% pour le diesel contre 13,6% pour les électriques, ce qui marque un changement très remarqué par rapport au mois précédent. Cela serait en partie lié à la baisse et même la disparition de certaines aides destinées à l'acquisition de ce type de voitures. Malgré une augmentation continue des ventes de véhicules électriques, ces derniers demeurent plus coûteux et leur utilisation sur de longues distances est entravée par le manque de bornes de recharge. Cette inversion de tendance est observée dans un contexte de hausse globale des immatriculations de voitures neuves en Europe, bien que les constructeurs restent prudents quant à un retour à des niveaux de vente pré-pandémie.
Malgré le constat selon lequel les ventes de voitures roulant au diesel ont dépassé celles des véhicules électriques en Europe pour le mois de janvier, il faut souligner que le marché des véhicules électrifiés continue de croître à l'échelle mondiale. En janvier 2024, les ventes mondiales de voitures électrifiées, y compris les hybrides rechargeables et les véhicules électriques à batterie, ont augmenté de 69 % par rapport à la même période de l'année précédente.
Stellantis a annoncé des résultats records pour l'année 2023, avec un chiffre d'affaires net atteignant 189,5 milliards d'euros, en hausse de 6 % par rapport à l'année précédente. Le bénéfice net s'établit à 18,6 milliards d'euros, en augmentation de 11 %, tandis que le free cash flow industriels augmente de 19 % pour atteindre 12,9 milliards d'euros. Les ventes de véhicules électrifiés ont également progressé, avec une hausse de 27 % pour les LEV aux États-Unis et une augmentation de 21 % des ventes mondiales de véhicules électriques. Par ailleurs, Stellantis a redistribué 6,6 milliards d'euros aux actionnaires en 2023, enregistrant ainsi une hausse de 53 % par rapport à l'année précédente. Le PDG de Stellantis a souligné l'engagement et la flexibilité de l'entreprise face aux défis à venir, affirmant que Stellantis est prêt à relever tous les défis et à respecter ses engagements pour l'avenir.
Reste maintenant à voir ce que l'avenir réservera au groupe en cette période très charnière, et il faudra semble-t-il attendre pour se réjouir pleinement. Beaucoup de paris sont en cours et tous ne seront pas gagnés à coup sûr.
Les Français dépendent fortement de leur voiture pour leurs besoins quotidiens selon une étude de l'IFOP, que ce soit pour faire leurs courses (79%), se rendre au travail (75%), ou visiter des proches (80%), avec une prévalence de cette dépendance plus marquée en dehors des zones urbaines. Pour faire face aux coûts élevés associés à l'utilisation et à l'entretien des véhicules, la majorité des Français adoptent désormais des stratégies d'économie plus assidues. Plus de la moitié (65%) dépense plus de 100 euros par mois pour leur voiture, avec près d'un sixième d'entre eux (16%) dépassant les 300 euros. Pour alléger ces charges, 65% évitent régulièrement les autoroutes, tandis que près de la moitié (49%) réduisent leurs contrats d'assurance et autres frais connexes. En outre, près d'un tiers envisage le covoiturage pour rentabiliser les coûts de leur voiture, et une proportion similaire opte pour des pièces de rechange d'occasion (51%) ou envisage de recourir à des garages associatifs (37%) pour les réparations. Ces chiffres reflètent une tendance généralisée des Français à limiter les coûts liés à leur voiture, tout en cherchant à prolonger sa durée de vie.
La paupérisation touche donc aujourd'hui beaucoup de conducteurs, et cela est avant tout du à des prix qui quittent tout rationalisme (les lecteurs habituels savent que j'attribue cela à une perte de valeur de la monnaie, et non pas une hausse de la valeur des choses. Bien qu'au final ces deux phénomènes soient les deux faces d'une même pièce).
Le Ford Puma, salué pour sa compatibilité avec le carburant E85, perdra cette possibilité sur la prochaine version restylée, ce qui est possiblement le signe d'un déclin de l'éthanol. Cette décision de Ford, alors que près de 80% de ses modèles en France sont vendus dans cette configuration, est motivée par la réglementation Euro 7 qui aurait contraint la marque à abandonner cette motorisation. Pour compenser cette perte, Ford prévoit de lancer une nouvelle motorisation 100% électrique, le Puma E-Gen, en espérant que le succès soit un peu plus au rendez-vous qu'avec le grand frère Mustang Mach-E.
La Spring revoit tout pour rester compétitive, voir l'article dédié ici.
La Cupra Born dévoile une version VZ plus puissante, passant de 230 à 325 ch avec un couple maximal de 545 Nm, offrant ainsi un 0 à 100 km/h en 5,7 secondes et une vitesse maximale de 200 km/h. En parallèle, la capacité nette de la batterie augmente de 2 kWh pour atteindre 79 kWh, permettant une autonomie de 570 km en cycle mixte WLTP. Côté améliorations techniques il y a de nouveaux amortisseurs, ressorts et barres antiroulis pour un comportement routier plus rigoureux. Sur le plan esthétique, de nouvelles teintes et options de jantes sont introduites, tandis que l'intérieur bénéficie d'un écran central agrandi à 12,9 pouces (contre 12 auparavant). De plus, des innovations technologiques permettent désormais de garer la voiture à distance via smartphone.
Cela permettra-t-il à la Born de sortir de sa confidentialité ? C'est hélas peu probable ...
La Volkswagen ID.7 présente sa version break nommée Tourer, offrant un coffre de 545 litres (seulement ?) extensible jusqu'à 1 715 litres. Reposant évidemment sur la plateforme MEB, cette déclinaison affiche une longueur de 4,96 m (trop pour l'Europe ?) et une autonomie allant jusqu'à 600 km grâce à son coefficient de traînée de 0,24 et un moteur de 286 ch couplé à une batterie de 77 kWh. Bien que les prix n'aient pas été annoncés, ils devraient être similaires à ceux de la berline, à savoir autour de 60 000 €, ce qui en fait donc un modèle trop cher et trop encombrant pour nos contrées.
Bref, probablement une chimère ...
La gamme de berlines électriques de Mercedes, avec ses modèles EQE, EQS et EQC, se destine à être rapidement enterrée. Le style spécial de ces véhicules (avec l'idée d'un style futuriste comme avec les ID de VW) qui est qualifié de "banane" (de profil), est désormais délaissé face à un désintérêt croissant des consommateurs. La marque envisage donc de repartir de zéro avec comme point de départ le concept car Vision CLA présenté en septembre 2023. En outre, l'abandon des noms EQ (EQE, EQS et EQC ...) souligne également l'envie d'enterrer définitivement cette gamme pourtant naissante. Cela souligne la remise en question profonde de l'identité et de la stratégie de la marque dans le domaine de la mobilité électrique. Comme quoi même les grandes enseignes peuvent se perdre et faire des erreurs grossières.
Enfin, si vous comptiez acheter l'un de ces modèles, il faut impérativement vous abstenir ! Sauf si bien entendu c'est un coup de coeur et que pour vous l'argent n'est pas un problème ... Dans ce cas faites-vous plaisir car il semble que la gamme à venir sera moins originale et distinctive (ce que certains aiment avant même la justesse de l'esthétique).
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Etes-vous pour un bridage des voitures à 130 km/h
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