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Classement / Résultats du contrôle technique allemand 2025 TÜV

Dernière modification : 28/11/2025 -  0

Le TUV allemand publie chaque année son bilan de fiabilité à partir des contrôles techniques réalisés sur le parc roulant. L’édition 2025 repose donc sur les inspections menées en 2024 et offre une photographie très concrète de l’état réel des voitures qui circulent encore. C’est un classement parfois brutal, souvent révélateur, qui met en lumière les modèles qui encaissent le temps sans broncher et ceux qui s’effondrent dès que les années s’accumulent. Comme le parc vieillit, les tranches les plus anciennes deviennent d’ailleurs de plus en plus intéressantes à suivre.

Quand on prend un peu de recul sur l’ensemble des tableaux, un schéma clair finit par ressortir. Certains modèles traversent les années comme si de rien n’était, d’autres s’effondrent dès qu’ils dépassent les cinq ans, et une bonne partie végète dans une zone grise où ça se défend… sans plus.

Les bons élèves, ceux qui ne te lâchent pas

Dans le haut du panier, on retrouve toujours les mêmes profils : des modèles simples, éprouvés, ou alors des véhicules premium qui ne souffrent pas trop du vieillissement. Les Audi A1, A3, A4, BMW Série 1/3, KiaCeed/XCeed, Hyundai i10 et quelques japonais (Mazda CX-5, Suzuki Ignis, Toyota Aygo) font clairement partie des autos qui vieillissent bien. Les chiffres restent bas d’une année sur l’autre, même sur les générations 2015-2016, ce qui en dit long sur la conception.

Il y a aussi quelques SUV récents qui s’en sortent bien, notamment les Volkswagen T-Roc et Seat Arona. Rien d’extraordinaire dans la conception, mais un niveau de fiabilité qui reste parfaitement stable.

Les très mauvais, ceux qui plongent avec l’âge

À l’autre extrémité du spectre, il y a les habituels boulets. Les Mitsubishi ASX et Space Star vieille génération, les vieux Renault Scénic, pas mal d’utilitaires (Citan, Transit, Kangoo…), plusieurs Dacia à partir de sept ans sur du roulage intensif, et tout ce qui touche aux monospaces familiaux lourds (S-Max, Alhambra, Sharan…). Ces modèles s’enfoncent très vite dans les couleurs chaudes au fil des années : jaune, orange, et même rouge pour les plus anciens.

On remarque aussi des effondrements brutaux sur certaines compactes, notamment les Toyota C-HR et Mazda 3/CX-30, qui grimpent très vite avec l’âge. Le vieillissement n’est tout simplement pas leur point fort.

Pourquoi on a ajouté une tranche 12-13 ans

Ce cru commence à se retrouver un peu juste avec les simples tranches de 2 à 10 ans. Le parc automobile vieillit, les modèles tiennent plus longtemps, et les générations 2010-2012 sont encore bien presentes sur la route. La tranche 12-13 ans devient pertinente pour voir comment ces autos se comportent en toute fin de cycle, quand les gros organes commencent à donner leur avis (boîte, trains roulants, électronique vieillissante). C’est souvent là que les écarts explosent entre une bonne base et une mauvaise.

Et Tesla alors ? Toujours dans l’œil du cyclone

Les Model 3 et Model Y restent globalement bien placées dans les statistiques. Les chiffres sont bas, parfois même étonnamment bas compte tenu du kilométrage moyen. Sur le papier, rien à dire.

Mais le TUV adore leur coller des défauts de contre-visite qui frisent l’anecdotique : rotules avec jeu minime, silent-blocs considérés trop souples, réglages de phares millimétriques, ou encore micro-fuites d’amortisseurs détectées uniquement parce que le contrôleur passe un peu trop de temps dessous. À force, on finit par se demander s’il n’y a pas un petit biais dans le traitement. Quand on compare aux thermiques allemandes bien plus âgées et parfois objectivement plus abîmées, ça semble presque disproportionné.

Conclusion

Les résultats confirment ce qu’on voit sur le terrain :

• les modèles simples, légers et bien conçus vieillissent bien ;
• les gros SUV et les monospaces explosent leurs statistiques dès qu’ils passent cinq ans ;
• les électriques de nouvelle génération restent très bien classées malgré quelques chipotages en contre-visite ;
• et le vieillissement global du parc impose désormais de regarder au-delà de dix ans pour voir les modèles qui tiennent encore debout.

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