
Si les berlines n'ont jamais été les reines pour accueillir trois personnes  au deuxième rang, et ce quelque soit la taille de l'auto, il faut toutefois  reconnaître qu'elles accueillent mieux deux personnes que n'importe quel  monospace ou SUV. En effet, les places latérales arrière des berlines sont  généralement plus généreuses et plus confortables. L'assise est plus inclinée et  la largeur est optimisée, bien entendu au détriment du passager central qui  préfèrera largement les monospaces.
Ici, et ce malgré un empattement inchangé, l'espace aux jambes évoluent à la  hausse. MLa chose est bienvenue sachant que la F10 manquait un peu de générosité  sur ce point. Désormais elle s'avère plus apte à prendre en charge les grands  gabarits (même si finalement l'espace à l'arrière dépend de la grandeur des  passagers avant ..).
Niveau coffre on a ici 530 litres contre 520 litres sur la précédente génération, la différence  n'est donc pas vraiment perceptible même si symboliquement cela permet au  service marketing de parler de progrès ... La version hybride reste carencée  avec 410 litres seulement (certaines compacte s'en approchent ..), et il est dommage qu'elle n'existe pas en break (l'hybride donc).
La forme reste un peu tortueuse et ce volume n'est franchement pas  impressionnant sachant qu'une Passat fait un peu mieux. Ca reste toutefois  suffisant pour couvrir beaucoup de besoins, et notamment familiaux même si le  break sera tout bien plus pratique en raison de son hayon.
| Habitabilité 2ème rang : | |
| Volume de coffre (530 L) : | |
| S?rie 5 Touring (570 L) : | |
| Confort de suspension : | |
| Confort Break + 17p : | |
| Confort Amort. Pilot? : | |
| Confort M-Sport : | |
| Confort M5 : | |
| Finition / Présentation : | |
| Infodivertissement : | |
| Infodiv. idrive NBT cockpit : | |
| Places assises : | |
| Empattement * : | 
* : l'empattement est un indice important sur l'habitabilité
Quelques véhicules proches :
A6   / Classe E   / Insignia Grand Sport  


Coffre de la version standard

Version hybride
La version break Touring offre plus de volume sous tablette avec 570 litres,  comptez donc bien plus en dépassant ce seuil (en allant jusqu'au toit donc). La  forme est ici plus carrée et donc plus avenante pour le chargement. La vitre du  hayon, tradition oblige, s'ouvre pour éviter de devoir ouvrir le coffre à chaque  fois qu'on veut attraper quelque chose. Rappelons aussi rapidement que le break  est doté d'office d'une suspension pneumatique à l'arrière pour compenser  l'écrasement lié à la charge.
Enfin, une fois les sièges arrière encastrés dans le plancher on peut libérer un  espace de 1700 litres.


Que ce soit sur la berline ou le break Touring, on a affaire à une banquette arrière fractionnée en trois parties (40/20/40 donc). Et si le plancher n'est franchement pas très droit sur la berline tricorps (sans oublier l'étroitesse du passage), cela est nettement plus convaincant sur le Touring : le plancher est plat et le coffre large et carré, c'est le jour et la nuit.

Sur la berline on peut malgré tout emmener des objets longs

Sans bouleverser la qualité perçue de l'ancienne génération, les décideurs  ont toutefois mis en place des matériaux et des couleurs nouvelles qui apportent  un peu de sang neuf. Comme avec la Classe E, des efforts sont faits dans le  choix des couleurs et matériaux qui sont désormais assez nombreux. Ici  l'identité est toujours très BMW avec une présentation qui vient se rapprocher  d'une Série 7 (stratégie exactement similaire chez Mercedes).
Bref, c'est vraiment agréable et il n'y a pas forcément besoin de se ruiner dans  le programme Individual pour trouver une configuration originale.
Notez  cependant que malgré toutes ces qualités, certains éléments font un  peu tâche ... Tout d'abord les boutons de commande des vitres électriques dans  un plastique digne d'une Série 1. A l'inverse la concurrence à l'étoile est  passé aux boutons métalliques bien plus valorisants, et pas seulement sur la E  puisque la "modeste" C en profite aussi. Ici la comparaison fait mal à BMW, sans  oublier la profusion de plastiques noirs laqués salissants fragiles sur la  console centrale et le tunnel.
Bref, cet intérieur aura du mal à reste intact face aux années qui passent, mais  cela est voulu semble-t-il (il faut bien inciter le client à renouveler sa  voiture ...).
 
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		Coffre du break : 570 litres. Plus chère de 2600 euros, cette dernière a donc au passage quelques spécificités. Comme toujours sur les autos premiums breaks, la marque installe une suspension pneumatique à l'arrière (en lieu et place des ressorts donc) pour corriger l'assiette en cas de forte charge. Il n'y a toutefois pas de possibilité d'être en "pneumatique intégral" sur les 4 roues. Le but ici est donc de garder l'auto droite même avec le coffre rempli de bagages. Le hayon est en aluminium tout comme les longerons de suspension, le but étant de garder une bonne répartition du poids entre avant et arrière en modulant la masse des matériaux.
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