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Etudes de satisfaction des conducteurs et possesseurs d'électriques

Dernière modification : 06/11/2025 -  1

Malgré un discours public souvent critique, les faits sont clairs. Deux études distinctes, celle de la Global EV Alliance (GEVA) publiée en 2024 et celle d’Enedis en 2025, aboutissent au même résultat : la très grande majorité des conducteurs de voitures électriques sont satisfaits. Et pas à moitié.

Il y a donc ce qu’on entend, et il y a ce que montrent les chiffres. D’un côté, des médias qui insistent sur les contraintes, les recharges, les batteries, les bornes. De l’autre, deux études que voici.

Des chiffres qui ne laissent aucune place au doute

Selon la GEVA, 92% des 23 254 conducteurs interrogés dans 18 pays rachèteraient une voiture électrique s’ils devaient changer de véhicule. Seuls 1% reviendraient à une motorisation thermique et 4% envisageraient une hybride. Chez Enedis, le taux de satisfaction atteint 94% chez les particuliers comme chez les entreprises. On parle ici de niveaux rarement atteints dans l’automobile.

Ces résultats se confirment partout. Les utilisateurs évoquent en premier lieu les économies à l’usage, puis le confort et le silence de fonctionnement. L’aspect écologique arrive seulement ensuite, preuve que la motivation principale reste pragmatique et égocentrée. Le président de la GEVA, Joel Levin, résume bien la tendance : « les conducteurs aiment l’expérience des véhicules électriques et les VE sont là pour rester ».

L’électrique devient une voiture principale

D’après l’étude Enedis, 90% des propriétaires utilisent leur voiture électrique comme véhicule principal, soit 6 points de plus qu’en 2024. La proportion de conducteurs prêts à parcourir plus de 400 km grimpe à 65%, signe que la confiance dans l’autonomie s’installe. L’usage est désormais très régulier : six jours sur sept en moyenne, et tous les jours pour un conducteur sur deux.

Dans le monde professionnel, les chiffres suivent la même courbe. Les véhicules électriques parcourent désormais 105 km par jour, contre 69 km un an plus tôt, presque autant qu’un thermique. Le passage à l’électrique n’est donc plus une expérimentation mais un fonctionnement normal.

La recharge, de moins en moins perçue comme un obstacle

Côté particuliers, 77% rechargent à domicile, et un tiers peuvent le faire sur leur lieu de travail. 36% des habitants d’immeubles utilisent désormais des bornes publiques, soit une hausse de 3 points en un an. Dans les entreprises, la moitié disposent d’un point de charge par véhicule et 97% estiment que cela couvre tous leurs besoins.

La recharge pilotée, qui consiste à programmer les heures de charge, se développe rapidement : 35% la pratiquent systématiquement et 10% de manière ponctuelle. Seuls 11% continuent à recharger entre 17 h et 21 h, une période défavorable pour le réseau électrique.

Une évolution durable

Ces études montrent que la voiture électrique a dépassé le stade de la curiosité technologique. Elle s’installe durablement dans les usages, tant particuliers que professionnels. La combinaison d’un coût d’usage faible, d’un agrément supérieur et d’une autonomie devenue suffisante rend le retour en arrière improbable.

Et pour ce qui est de mon expérience personnelle, quatre ans en électrique m’ont suffi pour ne plus jamais avoir envie de revenir au thermique. Pas de manque, pas de regret. Le moteur essence me paraît aujourd’hui aussi dépassé qu’un téléphone à clapet bien que ce genre de frasque me vaut souvent du ressentiment de la part de mes lecteurs (qui devraient toutefois me rejoindre quand ils auront tâté de plus près cette technologie et la myriade d'avantages qu'elle amène à son propriétaire).

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