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Vie à bord Bayon (2021)

En reposant sur la même base que l'i20, le Bayon offre donc malgré tout un volume limité. Totuefois, si l'i20 propose 352 litres de coffre, le Bayon arrive toutefois à faire grimper cette valeur à 450 litres, le tout en norme VDA (et donc il y a en réalité un peu plus si on compte en norme liquide). Ces 450 litres restent très honnêtes vis à vis de son gabarit et même sans le prendre en compte c'est une valeur qui permet de faire beaucoup de choses.
En revanche, et c'est logique, l'espace au deuxième rang reste quant à lui similaire puisque l'empattement ne change pas et que la largeur est très similaire. Notons toutefois que pour une citadine, l'i20 propose quelque chose d'assez vaste, et que dans le Bayon on garde de quoi accueillir très dignement les passagers.

Niveau modularité on est dans le classique mais efficace, avec une banquette qui se fractionne en deux et qui propose presque un plancher plat quand tout est rabattu. On a aussi un système assez spécial concernant la plage arrière, mais cela ne pourra pas plaire à tous car cette fameuse plage est à la fois encombrante et pas pliable.

Au niveau des rangements ça reste très sommaire avec un petit bac à l'avant de la console centrale et un porte gobelets derrière ... J'oublie toutefois de mentionner le petit accoudoir de rangement encore plus vers l'arrière qui permet finalement d'avoir un bilan pas si mauvais que ça.

Présentation / finition

Si l'ensemble fait sérieux et semble même qualitatif à certains endroits, ça reste du plastique dur partout et les grosse surface de plastique brillant (galvanisé) n'est pas forcément des plus ragoutant. Cet habitacle a toutefois le mérite d'être rationnel et de proposer des commandes physiques et une ergonomie classique qui peut plaire.

Infodivertissement

L’infodivertissement du Hyundai Bayon se montre plutôt correct pour un véhicule de ce segment, bien que depuis sa sortie les standards ont évolué à la hausse. L’écran central, jusqu’à 10,25 pouces selon les versions, propose une interface claire et réactive, sans surcharge graphique inutile. Apple CarPlay et Android Auto sont de la partie, avec une connexion sans fil sur les finitions modestes, mais bizarrement filaire sur les versions haut de gamme — un choix discutable qu’on retrouve parfois chez Hyundai. L’ergonomie reste simple à prendre en main, et le combiné numérique en option permet une personnalisation de l’affichage sans tomber dans le gadget. Ce n’est pas un festival technologique, mais l’ensemble fait le job avec sérieux et sans latence, ce qui est finalement ce qu’on demande à ce type de système.

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