Vie à bord Swift 4 (2024)

Habitabilité / coffre

La Swift reste une petite polyvalente au sens strict du terme. À l'avant, on est bien installé, avec une position de conduite naturelle et des réglages suffisants pour s'adapter à la majorité des gabarits. La hauteur sous pavillon permet à un conducteur d'environ 1,85 m de tenir sans se recroqueviller, et l'espace aux épaules reste correct vu la largeur extérieure contenue (environ 1,73 m hors rétros).

Habitabilité 2ème rang :
Volume de coffre (265 L) :
Confort de suspension :
Confort 16p 185mm :
Finition / Présentation :
Infodivertissement :
Places assises :
5
Empattement * :
2.45 m

* : l'empattement est un indice important sur l'habitabilité

Quelques véhicules proches :
Aygo X / C3 IV / R5 E-tech / Spring

À l'arrière, l'espace aux jambes est assez correct pour une citadine de 3,86 m de long, à condition de ne pas pousser les sièges avant complètement en arrière. Deux adultes voyageront sans vraie gêne, mais la largeur de banquette ne permet clairement pas d'accueillir trois adultes dans de bonnes conditions (celui du milieu aura en plus à se coltiner le tunnel de servitude, qui sert aussi au All Grip). C'est jouable sur quelques kilomètres, pas davantage. Le tunnel central reste discret, mais ce n'est pas lui qui limite, c'est vraiment la largeur disponible.




Le coffre affiche 265 litres en configuration 5 places. C'est dans le bas de la moyenne pour la catégorie, mais utilisable au quotidien pour des courses ou un petit week-end. Une fois la banquette rabattue, on grimpe à environ 980 litres en chargeant jusqu'au pavillon. Le volume devient alors suffisant pour des objets plus volumineux, mais le seuil de chargement haut et la forme globalement cubique rappellent qu'on est sur une petite auto. On ne parle pas d'un break compact, et ça se ressent dès qu'on veut cumuler poussette + bagages.


Côté rangements, on reste sur quelque chose de fonctionnel mais sans excès. Les bacs de porte à l'avant peuvent accueillir une bouteille, mais ils ne sont ni très profonds ni très larges. La console centrale regroupe deux porte-gobelets (il y en a aussi un pour les passagers arrière), un petit vide-poches devant le levier de vitesse et parfois un rangement sous accoudoir selon version. À l'arrière, il n'y a pas d'accoudoir central ni de rangement dédié entre les sièges, uniquement de petits bacs de porte et des dossiers de sièges simples. Globalement, on trouve de quoi poser les objets du quotidien, mais ceux qui aiment multiplier les compartiments fermés et les rangemetns malins resteront un peu sur leur faim.




Modularité

La banquette arrière se rabat en deux parties 60/40, ce qui permet au moins de jongler un peu entre passagers et chargement. En revanche, la Swift ne propose pas de plancher modulable ou de double fond sophistiqué. Une fois les dossiers basculés, on se retrouve avec une marche nette entre le plancher du coffre et l'arrière des sièges. Pour glisser un meuble plat, une planche ou simplement un gros carton, ce décroché est vite agaçant. C'est courant dans le segment des citadines polyvalentes, mais certains concurrents commencent à corriger le tir, ce qui met un peu en lumière ce manque ici.


Présentation / finition

La présentation intérieure reste très conservatrice. On sent que Suzuki n'a pas cherché à faire moderne à tout prix. Le dessin du tableau de bord est typique des voitures des années 2000 et 2010, l'ensemble est austère avec une impression générale de sérieux plus que de fantaisie (bien que les couleurs beige amènent de la fraicheur et égayent le tout). Il y a aussi quelques tentatives de raffinement avec des éléments texturés ou qui imitent le métal, ne soyons pas trop mauvaise langue même si de manière générale on n'est pas sur quelque chose de très travaillé ni novateur (ce qui compense parfois une qualité moyenne). Les compteurs restent très lisibles, avec deux cadrans ronds encadrant un petit affichage numérique central pour les infos de bord. C'est clair, efficace, mais ça ne raconte pas grand-chose visuellement.




Les matériaux sont majoritairement des plastiques durs. Sur le haut de planche, l'aspect est un peu plus flatteur, mais en descendant vers la console et les bas de portes, on tombe sur des surfaces rigides et sonores au toucher. L'assemblage, en revanche, est plutôt soigné: ça ne craque pas, ça ne bouge pas, même sur revêtement dégradé. On est davantage dans l'esprit utilitaire robuste que dans la recherche de sensation haut de gamme. Quelques inserts imitation alu ou noir laqué viennent casser la monotonie, mais l'ensemble reste discret.

L'ergonomie fait partie des points positifs. la climatisation conserve des commandes physiques, faciles à viser sans quitter la route des yeux. Les principales fonctions sont accessibles sans passer par l'écran, et le volant regroupe ce qu'il faut (audio, téléphone, régulateur) sans donner l'impression d'être une télécommande d'avion. On sent que la priorité a été mise sur l'usage quotidien plutôt que sur l'effet waouh.

Infodivertissement

L'infodivertissement est un peu comme le reste, sans chichi. L'écran tactile central de 9 pouces (7 sur l'ancienne) est correctement placé, ni trop bas ni trop loin, ce qui facilite la lecture et la manipulation. Il gère l'audio, la téléphonie, la navigation (selon versions), quelques paramètres véhicule et la connectivité smartphone. Apple CarPlay et Android Auto sont de la partie, généralement en sans fil, ce qui sauve clairement l'expérience au quotidien: une fois le téléphone connecté, on profite d'une interface plus lisible et plus fluide.




Le système natif, lui, fait le strict nécessaire. Les graphismes sont basiques, les menus un peu empilés, et la réactivité moyenne: les changements d'écran prennent parfois une demi-seconde, ce qui donne une impression un peu datée. Les fonctions sont là (radio, médias, Bluetooth, navigation, réglages), mais tout est présenté de manière très simple, avec peu de personnalisation possible. Pas de profils utilisateur complexes, pas de mises en scène ou d'animations, on navigue dans des listes et des onglets assez classiques.




L'ergonomie reste correcte tant qu'on reste sur les fonctions principales. Les boutons de raccourcis autour de l'écran aident à revenir vite à l'accueil ou à l'audio, mais dès qu'on va chercher des réglages un peu pointus, les sous-menus se multiplient. Les commandes physiques pour le volume et certaines fonctions de base limitent la frustration, mais on est loin des meilleures intégrations du marché. C'est un système qui fonctionne, qui ne fait pas scandale, mais qui ne donne jamais l'impression de tirer la voiture vers le haut. Pour une Swift, ça reste cohérent, mais on est clairement un cran en dessous de ce que proposent les rivales les plus récentes.


Compléter cet article









 
    OUVRIR    
 



Vous possédez ou avez possédé une SUZUKI Swift 4


Moteur :

Utilisation :

Autres infos utiles décrivant votre auto :
(Boîte, kilométrage, année, jantes, finition/millésimeetc.)


N'hésitez pas à développer / approfondir vos écrits, c'est très apprécié.

Qualités :



Défauts :



Consommation moyenne (L/100 km ou kWh/100km + autonomie électrique si VE) :



Problèmes / dysfonctionnements rencontrés :



Note :

/20

Assurance :

Tarif payé :    euros/an

Commentaire libre facultatif (ce dernier sera affiché à la suite de votre avis).



E-mail facultatif (permet la modification ultérieure de votre avis) :

Articles Suzuki


Infos Suzuki

Nouveautés auto

Choisir une voiture

Fiabilité / Entretien

Avis auto

 

© CopyRights Fiches-auto.fr 2025. Tous droits de reproductions réservés.
Nous contacter - Mentions légales

Fiches-auto.fr participe et est conforme à l'ensemble des Spécifications et Politiques du Transparency & Consent Framework de l'IAB Europe. Il utilise la Consent Management Platform n°92.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant ici.