
Le Kodiaq 2 reste l’un des SUV familiaux les plus sérieux en matière d’habitabilité. À l’avant, l’espace est large, bien aéré, et la position de conduite se règle sans effort grâce à une amplitude de réglages généreuse.
| Habitabilité 2ème rang : | |
| Volume de coffre (670 L) : | |
| Confort de suspension : | |
| Confort 17p 215mm : | |
| Confort DCC mode confort : | |
| Confort 19p 235mm : | |
| Confort 20p RS : | |
| Finition / Présentation : | |
| Infodivertissement : | |
| Places assises : | |
| Empattement * : |
* : l'empattement est un indice important sur l'habitabilité
Quelques véhicules proches :
5008 3 / Rafale / Espace 6 / GLC II / ID4 / BZ4X / Bigster / Marvel R
À l’arrière, l’espace aux jambes est très bon tant que la seconde rangée est reculée. Cette rangée (découpée en deux blocs distincts 60/40) coulisse d’ailleurs sur une grande amplitude (18 cm), ce qui permet de prioriser soit les jambes des passagers du deuxième rang, soit la capacité de charger davantage le coffre. La largeur utile reste honnête mais pas colossale : trois adultes tiennent, mais ce sera plus confortable à deux. La banquette est assez ferme comme toute Volkswagen (oups, Skoda) qui se respecte. Le tunnel de transmission est présent sur les versions 4x4, moins gênant que sur certains concurrents mais toujours là.
La banquette adopte un découpage 60/40 classique pour les deux parties coulissantes mais propose un fractionnement plus important pour le rabat des sièges : 40/20/40 ce qui est très bien. Avec la configuration 7 places, la troisième rangée dépanne très bien pour des enfants et peut accueillir un adulte sur un court trajet, mais pas plus. Hélas on ne profite pas d'un plancher complètement plat quand les dossiers sont rabattus sur les versions de base : il reste une grosse marche entre le coffre et la seconde rangée. Et ce n'est qu'à partir d'un certain niveau de finition (Plus) qu'on profite d'un double plancher modulable qui s'aligne avec le dossier des sièges.
Le coffre constitue toujours l’un des points forts du Kodiaq. En 5 places, on obtient un volume gigantesque, de quoi charger sans compter. En 7 places, la partie réservée derrière la troisième rangée reste exploitable pour quelques sacs, mais la perte de volume est inévitable. On reste malgré tout dans le haut du panier pour un SUV familial de ce gabarit. Le troisième rang de la version 7 places est assez bien exploitable même si forcément ça reste exigu. En tout cas rien de précaire comparé à la concurrence, et pour 4.76 mètres on aurait pu craindre plus.
Attention, les valeurs de coffres citées par la marque sont trompeuses puisqu'elles ne précisent pas que c'est banquette avant avancée au maximum, rendant impraticables ces places pour des adultes. La version 5 places offre 560 litres quand la banquette arrière est réglée pour le confort, c’est à dire reculée et inclinée au maximum. Les dossiers peuvent être redressés pour gagner du volume, mais c’est une position franchement raide, que personne n’utilisera pour transporter des passagers sans protestation. En ramenant la banquette vers l’avant et en la mettant droite, on peut grimper jusqu’à 760 litres, mais les jambes n’ont alors quasiment plus de place et la posture devient très verticale. Il faut en réalité tabler sur un volume de 630 litres avec la banquette dans une position intermédiaire, celle qui correspond le mieux à un usage normal. Il nous reste 340 litres en 7 places (toutes déployées) et 530 litres en hybride rechargeable.
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Version 7 Places
Côté rangements, le Kodiaq 2 fait dans le sérieux. À l’avant, la console centrale est divisée en plusieurs blocs. Tout en bas, on trouve deux chargeurs à induction de série, côte à côte, dans un logement profond. Sur les finitions hautes, une trappe coulissante permet même de masquer cette zone, alors que les entrées de gamme gardent un espace totalement ouvert. Juste au-dessus, un second petit bac accueille clés, smartphone ou monnaie.
Dans la continuité de cette console, une seconde trappe coulissante découvre quelques petits rangements supplémentaires et les porte-gobelets. Dommage que l’espace ne soit pas plus profond : ŠSkoda aurait pu tirer davantage parti de la largeur disponible. Tout au fond, l’accoudoir sert de véritable rangement principal, profond et pratique pour stocker les objets encombrants.
On retrouve également la double boîte à gants, un des marqueurs de la marque. Deux compartiments séparés, chacun avec son propre couvercle. Pour une famille, c’est tout simplement parfait : un espace pour les papiers et l’administratif, un autre pour les petits objets du quotidien. Au global, le Kodiaq 2 fait mieux que la majorité des SUV du segment pour tout ce qui concerne les rangements utiles, pas juste décoratifs.
A l'arrière, il y a sur les finitions les plus hautes un bas de rangement segmenté sur l'excroissance liée au tunnel de servitude, ce n'est donc pas de série ...
La présentation intérieure reste sobre, sérieuse, typiquement Škoda. On n’est pas dans le grand spectacle, mais plutôt dans une approche pragmatique où tout est bien aligné, bien assemblé, sans fausse note particulière. Les matériaux sont globalement en hausse par rapport à l’ancien modèle, avec des plastiques moussés présents là où il faut et des inserts moins basiques qu’avant. Les versions hautes ajoutent des tissus et simi-cuir/alcantara (selon version) plus valorisants, des touches décoratives mieux intégrées et un éclairage d’ambiance plus fin, alors que les versions d’entrée font le job mais avec moins de fantaisie (beaucoup de gris et de tissus, ambiance terne à la VW).
Les ajustements sont propres, les grincements inexistants et l’impression générale est celle d’un habitacle travaillé pour durer. Ce n’est pas un intérieur premium au sens noble du terme, mais pour le prix demandé, ça respire le sérieux. On remarque cependant que les finitions les plus basses paraissent plus dépouillées et moins chaleureuses : beaucoup de plastique et inserts gris et moins de petits détails flatteurs. Sur les finitions supérieures, la montée en gamme est nette et change réellement l’ambiance à bord.
On note aussi une intégration du combiné d'instrumentation assez mal inspirée avec un plastique laqué qui l'entoure de qualité très moyenne, une sorte de verrue en plein milieu du visage, dommage.
Les Smart Dials font partie des bonnes surprises du Kodiaq 2. Ce sont trois molettes physiques placées sous l’écran central, chacune entourée d’un petit affichage circulaire. L’idée est simple : regrouper les fonctions les plus utilisées sans obliger à plonger dans les menus. On peut régler la température, la ventilation, le chauffage des sièges, le volume audio ou certaines fonctions de navigation rien qu’en tournant ou en pressant ces molettes. L’affichage au centre indique en permanence ce qu’on contrôle, ce qui évite toute ambiguïté.
C’est un compromis malin entre ergonomie moderne et commandes traditionnelles. Pas de tactile capricieux, pas de barres de défilement minuscules, pas non plus de return en arrière vers une console pleine de boutons. Škoda a trouvé un milieu simple, intuitif et surtout pratique en conduite. C’est le genre d’idée qui paraît évidente une fois adoptée, mais qu’on aimerait retrouver plus souvent chez les concurrents.
Le Kodiaq 2 adopte un grand écran central de 13 pouces sur la majorité des versions, lisible et bien placé. Les versions plus simples peuvent recevoir un écran plus modeste, mais la configuration à 13 pouces reste celle qui permet de vraiment profiter du système. L’instrumentation numérique mesure 10 ou 10,25 pouces selon la finition, entièrement paramétrable et suffisamment fluide pour ne pas distraire.
L’interface repose sur le dernier système maison du groupe, avec une ergonomie retravaillée : organisation générale plus logique et intuitive, menus principaux plus accessibles, et une réactivité globalement meilleure que sur les générations précédentes. Apple CarPlay et Android Auto sont présents, sans fil, et la connectivité globale est bonne. Certains menus restent un peu denses et certains réglages secondaires nécessitent quelques allers-retours, mais on s’y fait rapidement.
Hélas on est loin de pouvoir prétendre aux fonctions modernes qu'on trouve ailleurs, pas de possibilité d'avoir un navigateur internet ou de regarder des vidéos sur une quelconque plateforme (le seul moyen est de télécharger une vidéo sur une Clé USB, ce que personn ne fait plus depuis 2010 ...). Bref, l'image est belle, c'est réacif, moderne, mais il n'y a pas grand chose à faire avec ... Sans compter que la carte reste assez basique même si elle recense beaucoup de choses : stations services, points de recharge etc.
La commande vocale reste encore perfectible. Elle reconnaît certaines actions simples, mais reste loin des solutions les plus avancées du marché. Les finitions hautes ajoutent un affichage tête haute bien lisible et un système audio plus solide, même si ce n’est pas un argument déterminant du modèle.
Au global, l’infodivertissement du Kodiaq 2 est compétitif. Pas révolutionnaire, pas le meilleur, mais largement à la page : rapide, clair, bien intégré, avec un écran de bonne taille et suffisamment de fonctions pour que personne ne reste sur sa faim. Il reste en retrait des systèmes premium ou de certaines interfaces basées sur Android Automotive, mais pour un SUV familial, c’est largement suffisant et bien plus cohérent que les anciennes générations du groupe.
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