Vie à bord Q3 Sportback (2019)

  Fiches Q3 SPORTBACK  

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Logeabilité préservée et plus qu'honorable !

La crainte principale d'adopter un SUV coupé est de perdre la substance essentielle de ce qui fait l'intérêt de ce format, à savoir le volume de coffre et l'habitabilité.
Ce n'est pas le cas ici puisque les cotes restent totalement identiques au Q3 historique. En effet, si on se limite à n'utiliser que l'espace "légal" du coffre, à savoir celui qui se situe sous la plage arrière (et qui réduit donc les projections en cas de choc, d'où mon appellation "légale"), le volume reste strictement le même, à savoir 530 litres de contenance. 530 litres reste une valeur très intéressante pour la catégorie, et ça tutoie même la catégorie juste au dessus (incarnée par des modèles qui sont plutôt à moteur longitudinal, ici on profite justement du gain de place lié à l'architecture à moteur transversal).
Ce coffre peut monter jusqu'à 600 litres quand on avance la banquette au maximum, car il faut en effet savoir que cette dernière est coulissante sur 14 cm. Hélas, une fois fait il ne reste plus de place pour la moindre jambe (à part celle d'un bambin de moins de 10 ans), mais on peut trouver un compromis en évitant d'aller jusqu'au bout.

Et puisque nous sommes au chapitre de la modularité, continuons le tour d'horizon en ajoutant que la banquette se fractionne en trois parties. En gros on cumule ici le meilleur de tous les mondes : banquette fractionnable en trois, banquette coulissante et plancher relativement plat quand elle est rabattue. Cerise sur le gâteau, les dossiers de la banquette peuvent aussi être réglés au niveau de l'inclinaison ...

Pour revenir au volume de coffre, il faudra toutefois bien faire attention car toutes les versions ne culminent pas à 530 litres VDA ... Les déclinaisons dotées de l'hybridation légère MHEV 48V s'baissent à 410 litres de coffre, car l'espace sous plancher est alors perdu. Le pire concerne l'hybride rechargeable 45 TFSIe qui tombe carrément à 380 litres, soit en gros l'équivalent d'une banale Golf.

Concernant l'habitabilité on reste sur des valeurs identiques au Q3 si on se concentre sur l'espace aux jambes et la largeur de banquette. Bien entendu, la ligne tombante du toit vient un peu pénaliser les choses mais cela ne se ressent qu'avec les personnes d'un gabarit particulier, à savoir à partir de 1m90 (peu de monde sera concerné).

Confort

On reste ici sur les acquis du premier Q3, à savoir que l'ensemble a été rigoureusement mis au point pour caresser nos sens. Ici le maître mot est douceur et calme, et les commandes ont semble-t-il été étudiées pour prolonger ce sentiment. Encore une fois, ce n'est pas un engin qu'on a vraiment envie de cravacher. L'insonorisation reste bonne mis à part au niveau du compartiment moteur qui aurait pu profiter d'un peu plus de matière isolante.

Présentation / finition

Ce que l'ancien Q3 perd en qualité, le nouveau le gagne en style ... En effet, si la version précédente se révélait dotée de matériaux plus qualitatifs et "pleins", le nouveau (si on peut assimiler le Sportback comme étant la suite du premier Q3) se rattrape en grande partie grâce à sa présentation plus tendance et séduisante (même si elle prend rapidement un coup de vieux). Les possesseurs de l'ancien verront alors vite les petites astuces qu'a eu la marque pour faire des économies, notamment avec des plaquages de plastiques durs plus abondants, tout comme des laquages noirs peu valorisants.
Pour faire simple, on perd la sensation d'avoir des matériaux pleins et matelassés par d'autres qui sont durs et creux. Les contreportes étant vraiment les zones qui sont les moins valorisantes, avec un sentiment d'avoir affaire à du généraliste plutôt que du premium.

Infodivertissement

Ne datant finalement pas d'hier, le système d'infodivertissement d'Audi se révèle encore largement à la hauteur. Même mieux, il est supérieur à des dispositifs sortis pourtant plus tard, je pense notamment à BMW.
Que ce soit l'ergonomie, la qualité d'affichage et le profondeur des couleurs (sans omettre la fluidité), l'ensemble laisse une sensation d'aboutissement total. Alors certes l'écran central paraît aujourd'hui un peu petit, et les menus un peu simplistes, mais au final ça reste vraiment très convaincant.

Attention, APple Car Play et Android Auto ne sont disponibles qu'à partir du deuxième niveau de finition, ne vous faites pas piéger.

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