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Vie à bord LBX (2023)

Habitabilité / coffre / rangements

Le Lexus LBX se positionne comme un petit SUV premium à vocation urbaine, mais il ne fait pas de miracle en matière d’habitabilité. À l’arrière, l’espace aux jambes reste limité et la largeur de banquette ne permet pas vraiment d’accueillir trois adultes sans frottement. On se sent un peu engoncé, ce qui reste malheureusement la norme dans la catégorie. Le coffre atteint 402 litres en version 4x2, une valeur correcte pour un modèle de ce gabarit. En revanche, la version i-AWD à transmission intégrale chute à 317 litres, le moteur électrique installé sur le train arrière ayant supprimé le sous-coffre. Là ça devient vraiment trop limite ...
La banquette arrière est rabattable en 60/40 (correcte, sans plus), mais la surface de chargement n'est pas plane à cause d'une marche importante entre le plancher de coffre et le dossier des sièges (pas de seuil de coffre modulable en hauteur pour s'aligner). N'omettons pas non plus la hauteur importante du seuil de chargement.

Côté rangements, le LBX se montre plutôt bien pensé. On trouve sous l’écran central un logement bien pratique pour poser téléphone (charge à induction sur les finitions plus hautes, à partir de Emotion) ou petits objets. Un porte-gobelet unique prend place juste derrière, puis un accoudoir central assez généreux, le seul espace vraiment confidentiel pour y ranger des effets personnels à l’abri des regards. Enfin, sous la console centrale flottante, un large compartiment accueille sacs ou bouteilles. L’ensemble est fonctionnel, mais on aurait aimé davantage de rangements fermés pour un véhicule de ce niveau de gamme.

Présentation / finition

Le LBX reprend les codes du premium sans les caricaturer. La qualité de présentation est très honorable, avec une belle variété de matériaux : Alcantara sur certaines zones, inserts métalliques (certes factices), plastiques moussé sur la partie supérieure et plastiques durs mais bien ajustés sur les bas de porte et la console. Les assemblages sont précis, sans bavure. Le dessin reste sobre et la finition arrière n’a pas été bâclée, ce qui mérite d’être souligné — on ne retrouve pas la différence de traitement avant/arrière qu’on constate souvent ailleurs, 'est homogène et tout aussi bien réalisé au deuxième rang (hein le DS3 Crossback !). Seules quelques touches décoratives dorées ou cuivrées, selon la finition, peuvent diviser, mais c’est anecdotique.

Attention toutefois, cette qualité de finition se ressent uniquement sur les finitions hautes à partir de Relax ... Les autres sont bien moins convaincantes avec beaucoup de tissus assez sommaire et l'absence cruelle de diversité et de noblesse sur le reste des matériaux.

Même les haut-parleurs sont différents entre les niveaux de finition

L’ergonomie repose sur un savant mélange de commandes physiques et tactiles. Le système de climatisation conserve des boutons rotatifs pour les réglages principaux, tandis que certaines fonctions secondaires passent par l’écran tactile. Un compromis qui permet de limiter la distraction au volant tout en modernisant l’ensemble. Le volant regroupe également des commandes audio, de téléphone et de régulateur adaptatif, avec une logique de disposition typique de Lexus — un peu dense au premier abord, mais intuitive à l’usage.

Infodivertissement

Le système Lexus Link Connect repose sur un écran tactile de 9,8 pouces, bien positionné et facile à atteindre. Il donne accès à la navigation, à la gestion de la climatisation et aux services connectés Lexus Link+. Ce dernier inclut la navigation connectée au Cloud (gratuite pendant 4 ans), la télématique à distance (verrouillage, chauffage, niveau de batterie 12 V) et un coach de conduite hybride. L’interface est claire mais un peu sobre pour un modèle premium, et certaines animations manquent de fluidité. En revanche, l’intégration d’Apple CarPlay et d’Android Auto sans fil relève le niveau, tout comme la compatibilité avec la clé numérique Lexus Link+, qui permet de déverrouiller ou démarrer le véhicule avec son smartphone.

Le combiné d’instrumentation mesure jusqu’à 12,3 pouces (sinon il est de 7 pouces jusqu'à la finition Emotion) selon les versions, entièrement numérique et personnalisable. Les finitions supérieures profitent aussi d’un affichage tête haute (HUD) projetant les informations de navigation sur le pare-brise. Côté son, deux systèmes coexistent : un audio 6 haut-parleurs de bonne facture et, sur les versions les plus huppées, le Mark Levinson Premium Surround à 13 haut-parleurs, calibré pour l’habitacle et offrant une spatialisation convaincante. Jusqu’à 5 ports USB-C sont répartis à bord (avant et arrière), et un chargeur à induction complète l’ensemble sur les finitions hautes.

Globalement, le système multimédia du LBX reste complet sans verser dans la surenchère technologique. L’ergonomie est bien pensée, la compatibilité smartphone parfaite, mais l’ensemble manque d’un petit supplément d’âme pour un véhicule qui se veut premium. On reste sur une base solide, efficace, mais sans réelle avance sur la concurrence allemande.

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