Vie à bord Grande Panda (2024)

Habitabilité / coffre / rangements

La Grande Panda profite de sa silhouette cubique pour offrir une habitabilité étonnamment généreuse pour une citadine de moins de 4 mètres. L’arrière accueille deux adultes sans effort particulier, avec une garde au toit confortable grâce au profil très droit de la voiture. Les jambes trouvent leur place tant que les sièges avant ne sont pas reculés au maximum. La troisième place demeure occasionnelle mais le tunnel de servitude est un peu prononcé ..

Habitabilité 2ème rang :
Volume de coffre (330 L) :
Confort de suspension :
Confort 17p Thermique :
Confort 17p Electrique :
Finition / Présentation :
Finition POP :
Infodivertissement :
Places assises :
0
Empattement * :
2.54 m

* : l'empattement est un indice important sur l'habitabilité

Quelques véhicules proches :
MG3 / C3 IV / R5 E-tech / Swift 4 / Fabia 4




Le coffre propose 330 litres en norme VDA, une valeur très correcte pour ce gabarit. Si on bascule en norme liquide, qui mesure tout le volume disponible sans considérer la forme régulière de l’espace, on atteint 412 litres sur les versions thermiques et hybrides, et 361 litres sur l’électrique dont le plancher est modifié par la batterie. Ce décalage entre normes illustre simplement la différence entre volume « exploitable » (VDA) et volume total réel.




La modularité dépend fortement des finitions. L’entrée de gamme se contente d’une banquette monobloc, ce qui limite clairement les possibilités. Les finitions supérieures passent enfin à une découpe 60/40, mais l’absence de plancher réglable empêche d’obtenir une surface plane une fois les dossiers rabattus. La marche est nette et rappelle qu’on est sur une conception simple, pensée pour contenir les coûts.

Les rangements laissent une impression mitigée. La console centrale reste assez pauvre : un emplacement pour la recharge à induction, deux porte-gobelets amovibles, et un petit accoudoir qui fait office d’unique rangement fermé réellement pratique. Pour une voiture familiale, c’est maigre. Heureusement, Fiat a eu la bonne idée d’intégrer une double boîte à gants très généreuse, digne de modèles plus haut de gamme. On trouve aussi un compartiment ouvert sur la partie supérieure de la planche de bord, utile pour poser téléphone ou papiers. La Panda compense donc ses manques centraux par une vraie capacité de stockage côté passager.








Présentation / finition

L’intérieur joue la carte de la bonne humeur, avec ses inserts translucides, ses couleurs vives et ses formes simples inspirées du Lingotto. L’ambiance fonctionne bien et donne une personnalité attachante à l’habitacle. Les matériaux restent en revanche très basiques : beaucoup de plastiques durs, noirs laqués, des plastiques jaune façon plexiglass, des ajustements simples et une présentation qui dépend beaucoup de la finition. Les versions hautes affichent un rendu plus valorisant, avec des selleries travaillées et des textures qui changent franchement l’ambiance. Les versions d’entrée de gamme paraissent nettement plus dépouillées. Bref, c'est pas très qualitatif mais l'ensemble ne déprime pas ...


L’arrière profite d’un traitement homogène, sans décrocher du niveau présenté à l’avant. On reste sur une finition cohérente dans l’esprit global du modèle : simple, fonctionnelle, sans surprise particulière. La Panda mise davantage sur son atmosphère que sur la qualité perçue brute.


Version Pop d'entrée de gamme dépouillée

Bon, allez… on va parler de la Pop, cette version qui te rappelle vite que Fiat voulait absolument afficher un prix d’appel sexy. Et forcément, ça se voit. Tu montes dedans et tu sens tout de suite que le cahier des charges, c’était visiblement « enlève tout ce qui coûte plus de 12 € ». Résultat : l’habitacle respire la simplicité, parfois un peu trop.


Déjà, pas d’écran central. Rien. Le grand vide. À la place, tu as un combiné numérique 10 pouces honnête mais l’interface centrale, elle, n’existe tout simplement pas. C’est station smartphone obligatoire, et si ton téléphone n’est pas bien calé, bon courage. Même la boîte à gants supérieure n’a pas de couvercle sur cette version. Tu as juste un trou béant qui donne l’impression que quelqu’un a oublié la pièce en usine. On est loin de l’ambiance chaleureuse des finitions hautes qui peuvent presque faire illusion.

Et puis il y a ce frein à main, qui a la mauvaise idée de résider pile à un endroit où, normalement, on aimerait trouver un ou deux rangements. Du coup, adieu les porte-gobelets fixes et adieu l’accoudoir central (réservé à La Prima). Tu te retrouves donc avec un espace central aussi nu qu’un appartement témoin. Pour une voiture moderne, ça fait un peu décalé.

À l’arrière, ça reste correct en espace, mais la dotation reste minimaliste. Pas de vitres électriques à l’arrière, pas de banquette fractionnée 60/40 (tu dois monter en Icône pour ça), et une ambiance globale qui fait très entrée de gamme, avec les plastiques durs omniprésents.

Bref, la Pop tient son rôle : faire baisser le prix catalogue. Pour le reste, on est dans du strict minimum, sans réelle once de fantaisie à part la déco du tableau de bord. Rien de rédhibitoire, mais il faut assumer un intérieur franchement dépouillé et surtout très limité en rangements utiles.

Infodivertissement

L’infodivertissement repose sur un écran central de 10,25 pouces et un combiné numérique de 10 pouces. L’ergonomie est simple, la prise en main immédiate, et la lisibilité correcte. Mais pour un modèle de 2025, le système reste en retrait. Les menus manquent de profondeur, l’interface est assez lente, et l’ensemble donne l’impression d’un système allégé plus que d’une solution moderne complète.




Heureusement, Apple CarPlay et Android Auto, tous deux sans fil, rattrapent la situation. Sans ces deux solutions, on serait clairement sur un système daté et incomplet. La navigation intégrée fonctionne mais reste basique, et la fluidité n’est pas son point fort. Le choix de conserver des commandes physiques pour la climatisation évite cependant de devoir naviguer constamment sur l’écran, ce qui limite la frustration.

En résumé, l’infodivertissement n’est pas au niveau de ce qu’on pourrait attendre en 2025. Il fait le travail, mais ce sont surtout CarPlay et Android Auto qui apportent la modernité à bord.


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