Bonus additionnel de 9000 euros par la région Île de France ?
La Région Île-de-France annonce une augmentation significative de ses subventions pour l'achat de voitures électriques. Dès 2024, cette aide régionale s'ajoutera au bonus écologique national, permettant aux acheteurs de bénéficier d'une réduction substantielle allant jusqu'à 9 000 euros en plus ! Serait-ce trop ? En tout cas cela divise comme nous l'analyserons en fin de texte.
Détails sur le nouveau bonus écologique régional
La subvention régionale, qui s'élève actuellement à 6 000 euros, verra une hausse considérable pour atteindre 9 000 euros en 2024. Cette augmentation s'inscrit dans une démarche écologique ambitieuse de la région, visant à encourager l'achat de véhicules moins polluants.
Critères d'Éligibilité
Les montants de l'aide varient en fonction du revenu fiscal des ménages. Ils sont structurés comme suit :
- 2 250 euros pour un revenu annuel supérieur à 30 508 euros ;
- 4 500 euros pour un revenu entre 14 090 et 30 508 euros ;
- 7 500 euros pour un revenu entre 6 359 et 14 089 euros ;
- 9 000 euros pour un revenu inférieur ou égal à 6 358 euros.
En outre, pour être éligible, l'acheteur doit résider en grande couronne de l'Île-de-France : Yvelines, Seine-et-Marne, Val-d’Oise ou Essonne.
Conditions spécifiques pour les véhicules
Les véhicules éligibles doivent respecter certaines conditions, notamment :
- Un prix inférieur à 47 000 euros (options et remises incluses) ;
- Assemblage dans un pays de l'Union européenne avec une production énergétique inférieure à 110 grammes de CO2 par kWh. Plus d'informations sur les critères du bonus écologique 2024 ici.
Cumul des aides
Cette aide régionale est cumulable avec le bonus écologique national. Par exemple, un foyer modeste pourrait combiner les 7 000 euros du bonus national avec les 9 000 euros de la subvention régionale, réduisant significativement le coût d'achat d'un véhicule électrique.
Impact économique et objectifs
Bien que cette initiative représente un coût important pour les contribuables et les collectivités, elle vise à promouvoir le protectionnisme et à encourager l'achat de véhicules électriques produits de manière plus écologique. Enfin ça c'est pour le discours officiel, car la réelle motivation est d'aider les constructeurs européens, et surtout les Français ...
De plus, ces aides colossales commencent à provoquer un sentiment d'inégalité entre les Français, puisque encore une fois ce sont ceux qui travaillent le plus qui en profitent le moins (sans tomber dans les caricatures ou les discussions de comptoir populistes). Car même si aider les plus démunis a du sens, délaisser totalement les classes moyennes en cette période difficile devient gênant, voire ça tend à diviser encore plus les Français (ce que semble vouloir obtenir le gouvernement si on analyse un tant soit peu les choses). Pourquoi ? Car ce sont ces classes moyennes qui permettent au pays de tenir, mais ce sont aussi eux qui paient le bonus pour les classes les plus défavorisées (qui ne cherchent parfois pas à sortir de cette case tellement ils peuvent cumuler les avantages fiscaux, sans accuser ou faire de généralité bien évidemment. C'est le système qui les encourage, et on ne peut donc pas totalement les blâmer). La France continue donc de s'enfoncer profondément dans les difficultés sous couvert de bonnes intentions, qui sont au final mauvaises car elles mettent le pays dans une situation très inconfortable (la dette a dépassé tout niveau acceptable depuis l'intronisation [à deux reprises] du dernier président, et surtout elle s'est accrue de manière extrêmement rapide comme si on cherchait à faire couler le bateau le plus vite possible, à savoir le temps de deux mandats).
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