Contre-visite et défaillance critique au contrôle technique

Lorsqu’un véhicule présente une défaillance critique, il ne peut plus circuler légalement sur la voie publique au-delà de 24 heures après le contrôle. Durant ce délai, il doit être acheminé vers un atelier ou un garage pour réparation. En pratique, vous pouvez encore l’utiliser le jour même du contrôle pour le déposer chez un professionnel, mais plus après minuit.
Le centre de contrôle remet alors un procès-verbal indiquant la nature du défaut et précisant la mention “défaillance critique”. Vous disposez ensuite de deux mois pour effectuer la contre-visite, comme pour les défaillances majeures. Cependant, contrairement à ces dernières, la circulation du véhicule reste strictement interdite tant que le défaut critique n’est pas corrigé.

Exemples

Une défaillance majeure permet de continuer à circuler pendant deux mois, le temps de réaliser les réparations et de passer la contre-visite.

Une défaillance critique, en revanche, impose l’immobilisation quasi immédiate du véhicule. Vous avez la journée du contrôle pour l’amener dans un garage afin qu’il soit réparé. Vous disposerez ensuite de deux mois pour repasser le contrôle technique. Le véhicule ne pourra circuler de nouveau que si la défaillance critique est totalement corrigée et validée lors de la contre-visite.

Les cas les plus fréquents de défaillances critiques (mise à jour 2025)

Depuis l’entrée en vigueur du nouveau référentiel du contrôle technique, certaines anomalies sont considérées comme critiques dès leur constatation. Parmi les plus fréquentes :

• Fuite importante de liquide de frein (risque immédiat pour la sécurité)
• Corrosion perforante sur un élément structurel du châssis
• Pneu gravement endommagé ou dont la carcasse est visible
• Fixation de siège ou de ceinture défectueuse
• Feux stop inopérants sur l’ensemble du véhicule
• Direction présentant un jeu excessif susceptible d’entraîner une perte de contrôle

Depuis 2023, environ 3 % des véhicules contrôlés présentent une défaillance critique selon les chiffres du ministère de la Transition écologique. La majorité concerne des problèmes de freinage ou de pneus, souvent liés à un manque d’entretien ou à une usure prolongée.
En clair, mieux vaut anticiper les contrôles et ne pas attendre le dernier jour pour vérifier les éléments de sécurité : ça évite les mauvaises surprises… et la marche à pied.

Avez-vous déjà roulé sous l'emprise du cannabis ?