Passer le contrôle technique n'est jamais un grand moment de plaisir, mais c'est une étape obligatoire. Si la contre-visite est parfois gratuite, mieux vaut tout de même réussir du premier coup pour éviter d'y retourner et perdre du temps. Quelques vérifications simples permettent souvent d'échapper à de mauvaises surprises.
Avant de présenter votre voiture au contrôle technique, prenez un peu de temps pour contrôler vous-même certains éléments faciles à vérifier. Cela ne demande ni outil particulier ni compétence mécanique avancée.
Commençons par les éclairages, souvent motif de contre-visite. Il suffit qu'une ampoule soit grillée pour être recalé. Vérifiez les feux avant, arrière, stop, antibrouillard et clignotants. Si vous êtes seul, placez la voiture à proximité d'un mur lorsqu'il fait sombre : vous verrez le reflet des feux sans quitter le poste de conduite. Pensez aussi à contrôler l'éclairage de la plaque d'immatriculation, souvent oublié mais obligatoire.
Remplacez toute ampoule grillée avant le rendez-vous. Sur certains modèles modernes, l'accès est compliqué volontairement pour inciter à passer en concession, mais il existe généralement une solution simple avec un peu de patience.
Une carrosserie abîmée n'est pas automatiquement synonyme de contre-visite, sauf si elle présente des parties coupantes (tôle déchirée, aile tranchante, pare-chocs arraché). Ces défauts représentent un danger pour les piétons et doivent être corrigés. Faites redresser la tôle ou appliquez un produit antirouille sur les zones corrodées. En revanche, un véhicule avec une aile manquante sera refusé sans discussion.
Un silencieux ou une ligne d'échappement percée entraîne un refus au contrôle. Bonne nouvelle : inutile de tout remplacer. La plupart des garages peuvent reboucher les trous avec un mastic spécial, pour un coût minime. Seule une ligne vraiment détériorée devra être changée.
Les pneus sont l'un des points les plus évidents à vérifier. L'usure excessive entraîne automatiquement une contre-visite. Vérifiez le témoin d'usure : il doit rester au moins 3 mm de gomme entre la surface du pneu et le sommet du témoin. Si vous êtes en dessous, il est temps de les changer.
Le freinage fait partie des vérifications cruciales. Contrôlez le niveau du liquide de frein, qui baisse au fil du temps avec l'usure des plaquettes. N'ajoutez pas n'importe quel liquide : utilisez celui préconisé dans la notice du véhicule (DOT 3, DOT 4 ou DOT 5.1). Jetez aussi un œil à l'épaisseur des plaquettes à travers les jantes : moins de 3 mm, c'est trop juste.
Une émission excessive de fumée ou d'odeur forte conduit à un refus au contrôle technique. Si votre moteur semble encrassé, utilisez un additif de nettoyage spécifique dans le carburant. Ces produits aident à décrasser les injecteurs et à améliorer la combustion. Pour un effet optimal, prévoyez de rouler plusieurs centaines de kilomètres avant le passage, en montant régulièrement dans les tours (moteur chaud). Cela permet aussi de régénérer le Filtre à particules (FAP) si vous en avez un.
Si ça fume en coninu alors la vanne EGR est peut-être coincée ...
Pour les voitures électriques, le contrôle technique se concentre sur la partie châssis, freinage, direction et éclairage. Certains centres testent la fonction de charge. Pensez donc à apporter votre câble de charge AC de Type 2. Sans ce câble, le technicien ne pourra pas vérifier la communication entre le véhicule et la borne, ce qui peut entraîner un passage incomplet et vous obliger à revenir. Une erreur toute bête, mais fréquente (et déjà vécue...)
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