Vie à bord Coccinelle (2011-2018)

  Fiches COCCINELLE  

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Ce qui est intéressant avec le marketing, c'est que l'on apprend des termes aussi improbables que futiles qui ne tarderont pas à disparaître derrière un nouveau concept tout aussi absurde que le précédent. C'est le cas pour l'expression « néo-rétro », sur toutes les lèvres de la presse spécialisée comme sur celles des représentants de Volkswagen. Là où l'on note des touches vintages à l'intérieur de la Coccinelle, le « néo-rétro » surgit, pullule et envahit les commentaires. Alors, allons-y allégrement : la partie supérieure de la double boîte à gants ? « Néo-rétro » ! Super mais quasiment inutilisable... La planche de bord plane couleur carrosserie ? « Néo-rétro » ! Les lanières de maintien placées sur les montants ? « Néo-rétro » ! Les compteurs circulaires ? « Néo-rétro » ! Le tour est fait. Le pire dans l'histoire est que malgré tout ce tintamarre, l'aspect « néo-rétro » de la « Cox » s'avère bien moins abouti que celui de la Mini ou encore de la Fiat 500 ! En revanche, personne ne semble avoir trouvé de terme spécifique pour qualifier le niveau d'équipement en série particulièrement sommaire proposé, notamment en entrée de gamme. Une radio basique, des jantes acier 16 pouces pas franchement indispensables. Lève-vitres électriques et verrouillage centralisé ? C'est la moindre des choses. Enfin, si l'ESP est embarqué à bord, ne cherchez ni la climatisation, ni l'allumage automatique des feux ou encore un quelconque régulateur de vitesse. Pour cela, il faut taper dans les finitions supérieures. Un équipement famélique qui poussera à réfléchir à deux fois avant de se décider à faire son marché au milieu d'une multitude d'options pas franchement à la portée de tous. Alors, évidemment, sans climatisation, on ne se ruera pas sur le Sound System Fender (les fans de rock reconnaîtront la mythique marque Fender très prisée des guitaristes) de 400 Watts proposé pour une modique somme comprise entre 710 et 845 euros ! Un petit conseil pour clore le sujet : la finition « Vintage » présente le meilleur ratio équipement/prix. À retenir... Concernant la qualité de finition c'est comme d'habitude très bon, mais pas parfait non plus ... Il y a tout de même pas mal de plastiques durs et certaines surfaces laquées (au choix) de la planche de bord ne font pas toujours bonne impression en plus d'être plutôt salissantes. Et puis, détail important s'il en est, Volkswagen n'a pas manqué d'éditer un tas de stickers à coller, ici où là, sur la carrosserie ou dans l'habitacle. Histoire de salop... euh... de faire revivre l'esprit de la « Cox », version Walt Disney ! Mais, après tout, à quoi bon une clim lorsqu'on a un paquet d'autocollants tellement... « néo-rétros » ! Trêve d'ironie (d'autant que certains adhérent pleinement à ces petites fantaisies comme au look d'antan). L'habitabilité demeure globalement suffisante pour 4 même si l'espace aux jambes fait plus penser à une Polo qu'à une Golf. Le conducteur appréciera l'ergonomie des commandes de bord, que les plus critiques jugeront simplistes quand les plus complaisants les qualifieront de fonctionnelles, ainsi que le maintien agréable de son siège, pour peu que l'on prête grâce au style et à l'ergonomie si particulière de l'assise Volkswagen. La banquette arrière ne conviendra en revanche pas à tout le monde. En même temps, c'est le cas de la quasi-totalité des véhicules du segment. Personne n'ignore qu'une Coccinelle n'est pas une Passat. Et puis, force est de constater que les précieux centimètres gagnés, en longueur mais aussi sur l'empattement (+7 cm), ont passablement amélioré l'espacement aux jambes et aux coudes. La garde au toit, quoiqu'acceptable, reste limite. Tout comme le dossier d'une banquette particulièrement raide. Bref, pas sûr que l'on trouve grand monde pour faire le voyage à Katmandou à l'arrière d'une Coccinelle. Les temps ont décidément bien changé... Plus cubique, la Coccinelle a vu ses rangements se multiplier avec une certaine malice (et on sait que c'est pas le fort de Volkswagen les rangements). Du progrès également pour ce qui est de la contenance du coffre, même si la capacité annoncée de 310 litres reste modeste. Sans parler des sièges arrière qui ne se rabattent pas complètement. Mais, au final, la plus grosse lacune de la Coccinelle reste la visibilité dans la lunette arrière. Une « Cox », c'est sympa mais son look n'a pas que des avantages. Du coup, manœuvrer s'avère une gageure et le rétro intérieur, digne d'un miroir pour se poudrer le nez (ça aussi c'est « néo-rétro » !), n'aide guère. Fâcheux.
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Synthèse de vos avis sur la vie à bord

Confort global : 17 aiment

Confort des sièges : 1 aime

Insonorisation et bruit perçu : 10 aiment 3 n'aiment pas

Bruit roulement/pneu : 1 n'aime pas

Bruits parasites : 1 aime 2 n'aiment pas

Finition / qualité des plastiques : 4 aiment 9 n'aiment pas

Sensibilité plastique : 1 n'aime pas

Présentation intérieure : 1 n'aime pas

Qualité son/autoradio : 6 aiment 1 n'aime pas

Modularité : 1 aime

Habitabilité : 1 aime 3 n'aiment pas

Rétrovision : 3 n'aiment pas

Visibilité avant : 1 n'aime pas

Volume de coffre : 1 aime 5 n'aiment pas

Taille boîte à gants : 1 aime

Roue de secours : 2 n'aiment pas