Vie à bord Enyaq (2021)

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Habitabilité/coffre

Cassons le suspense, même si il y en a peu, l'Enyaq est un vrai familial accompli ... Car au delà de proposer un coffre généreux de 585 litres (1710 litres tout rabattu), il arrive à le faire dans un encombrement qui reste plus petit que ce que sa ligne ne le laisse le présager (et en plus le coffre est vraiment cubique, et donc pratique). On est en effet sur une longueur de 2.65 mètres, ce qui n'est finalement pas si déraisonnable que ça. On pourra toutefois regretter que l'avant n'offre pas un petit coffre supplémentaire, c'est toujours le bienvenu sur une électrique, surtout qu'ici il y a une certaine longueur de capot. Bref, heureusement le coffre arrière est solide et sa forme est optimale pour le chargement.

Niveau modularité on est presque parfait avec un plancher très plat quand les sièges sont rabattus, cela grâce à un plancher de coffre amovible sur deux niveaux. Je dis presque parfait car la banquette ne se fractionne qu'en deux, mais comme c'est le cas sur la grande majorité des véhicules il ne faudra pas non plus trop lui en tenir rigueur ..

Non, il n'y a pas à dire, pour 4.65 mètres de long l'Enyaq en offre beaucoup et permet aux petites familles de ne pas se retrouver avec un paquebot à manier et stationner en ville (un Model Y est près de 10 cm plus long par exemple).

Concernant les rangements c'est aussi très positif. On peut toutefois un peu regretter que la partie la plus accessible aux mains soit dépourvue de rangements cachés. En effet, quand on s'est habitué à une Tesla qui vous offre littéralement un "coffre à jouets" à portée de main, on est vite frustré dans les véhicules qui n'atteignent pas ce niveau d'excellence.

Les rangements qui permettent de planquer ses petites affaires se situent soit sous la console centrale (pas super accessible ne roulant) ou encore dans l'accoudoir (très reculé, ce qui nécessite des efforts pour aller y chercher des choses, ce qui est encore une fois pénible quand on le fait en roulant ou en arrivant à un péage par exemple).
Donc si on ne peut pas réellement critiquer cet aspect, ça pourrait toutefois être encore meilleur, car il est dommage d'avoir sous la main un gros bloc de plastique (en guise de console centrale) dénué de rangement profond et fermable (encore une fois c'est surtout en comparaison avec Tesla qui a su offrir ce qu'il ya de mieux en terme de rangements).

Concernant le rangement placé à l'avant qui comporte de quoi mettre son smartphone, il n'a pas de série la recharge par induction ... Il faut alors opter en option pour la pack confort à 880 euros ou opter pour la finition Sportline qui l'apporte de série.

Présentation / finition

Si tout n'est pas parfait à bord de cet habitacle, avec notamment des éléments de contre-porte assez moyens en terme de qualité perçue, on a globalement une très bonne impression à bord de cet Enyaq. Moi qui suis assez difficile (voire même chia..) sur cet aspect, je dois reconnaître que ça sent bon la qualité, et cela de manière plus convaincante et notoire que sur l'ID4 qui partage sa plateforme et qui était censé en offrir plus de par son positionnement encore plus élevé.

On a ici quatre choix en terme de texture de planche de bord : un cuir caramel très réussi qui ne tire pas trop vers le orange, du tissu gris clair ou qui tire vers le marron (très légèrement, c'est subtil) ou enfin un cuir (plutôt du simili !) gris qui cherche avant tout la sobriété à la manière d'une Volkswagen. Et franchement, les quatre sont vraiment appréciables même si le cuir gris rend l'ambiance un peu austère.

Infodivertissement

Critiqué pour son ergonomie assez moyenne, avec parfois des fonctions évidentes qu'on cherche de manière assez ardue, il faut toutefois assimiler que ça ne dure qu'un temps. Et donc même si on peut parfois avec la dent dure contre les metteurs au point, cela n'est que temporaire ... Et puis finalement ça ne fait pas de mal de faire marcher sa matière grise, cette stimulation ne peut que mener à un développement neuronale plus important dans votre boîte crânienne (merci VW de favoriser le tissage du réseau de neurones !). Blague mise à part, la réputation d'ergonomie un peu bancale n'est pas usurpée ici, et il faudra vous armer de la notice au début si vous ne voulez pas que certaines fonctionnalités vous échappent.

Le grand écran au dessus (12.9 pouces) et le petit en dessous (10 pouces)

Pour le reste c'est sans souci, l'image du grand écran central et la fluidité de l'ensemble sont vraiment très appréciables. Et mine de rien c'est un détail important car on passe son temps à l'avoir sous le nez cette interface graphique ... On pourra malgré tout regretter le côté très minimaliste et réduit du combiné derrière le volant. Pas vraiment pour une question d'usage (car il suffit) mais plutôt pour une question de "j'en ai pour mon argent ?". Car il souffrira de la comparaison avec bien des concurrents (à part Tesla évidemment !).

Rappelons que le premier niveau de finition inclut un écran central de 10 pouces tandis que les autres grimpent à 12.9 pouces, ce qui commence à faire un jolie taille !

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Synthèse de vos avis sur la vie à bord

Confort global : 3 aiment

Insonorisation et bruit perçu : 5 aiment

Finition / qualité des plastiques : 2 aiment 1 n'aime pas

Qualité son/autoradio : 1 n'aime pas

Habitabilité : 4 aiment

Volume de coffre : 2 aiment

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