

Première borne : votre immatriculation est enregistrée, puis re-flash à la seconde borne.
On remarque un radar pédagogique en amont : souhaitons que les panneaux reviennent largement pour que ce système soit moins « vicieux ».
Le radar tronçon mesure la vitesse moyenne d’un véhicule sur une portion de route. Le principe est simple : deux bornes sont installées à distance (quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres). À chaque borne, une photographie de votre plaque d’immatriculation est prise, avec horodatage précis (au centième de seconde). L’ordinateur calcule alors la vitesse moyenne sur la section. Si elle dépasse la limite autorisée, vous êtes flashé.
Ce système est plus contraignant qu’un radar classique : il sanctionne la constance dans la vitesse sur toute la section surveillée, et non un simple point ponctuel.
Sur une portion de 820 mètres, parcourue en 20 secondes :
820 × 3 600 = 20 × x
x = (820 × 3 600) / 20 = 147 600 m/h soit 147,6 km/h
Autrement dit, si la limitation est, par exemple, à 130 km/h, vous serez flashé pour excès de vitesse même si vous n’avez jamais dépassé ce seuil au cours de la section — c’est la moyenne qui compte.
La marge d’erreur appliquée est la même qu’avec les radars fixes ou mobiles : 5 km/h en dessous de 100 km/h, et 5 % au-delà (par exemple, à 130 km/h, la marge tolérée est de ±6,5 km/h).
Voici quelques données récentes pour remettre les choses en perspective :
Cette montée en puissance traduit l’orientation du contrôle routier vers une surveillance continue plutôt que ponctuelle.
Le radar tronçon est sans doute l’un des outils les plus efficaces pour inciter à respecter la vitesse de façon durable. Là où un radar fixe pousse à freiner juste avant, puis relancer, le tronçon impose une constance sur la vitesse.
Mais tout n’est pas parfait. L’absence de panneau d’annonceant la présence du radar tronçon est régulièrement critiquée. Certains tronçons sont installés sur des routes « sûres » ou peu accidentogènes, ce qui alimente l’opinion selon laquelle ce système sert davantage à générer des recettes qu’à garantir la sécurité. Le tronçon de Pujols (Lot-et-Garonne), par exemple, est souvent cité dans les débats locaux.
Le radar tronçon représente une évolution majeure du contrôle de la vitesse en France. Avec plus de **120 sections équipées en 2024-2025**, il devient un outil central du réseau de radars automatiques. Il oblige à adopter une conduite constante et prudente sur des portions entières.
Pour les conducteurs, cela signifie que le respect de la limitation ponctuelle ne suffit plus : la moyenne compte. Et pour l’État, c’est un dispositif plus juste, difficile à contourner et plus efficace pour réduire les excès de vitesse.
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Quelle est la meilleure limitation de vitesse sur autoroute ?
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