
Le contrôle technique a largement évolué en 2018 avec des règles plus strictes, dans une logique d’harmonisation européenne (directive 2014/45/UE, transposée par l’arrêté du 2 mars 2018 modifiant celui du 18 juin 1991). Voici l’essentiel à retenir sans se perdre dans la paperasse.
Améliorer la sécurité routière en écartant les véhicules à risque et durcir le volet pollution. Dans les faits, l’erreur humaine reste à l’origine d’environ 90 % des accidents, mais le CT vise surtout à éviter les défaillances matérielles heureusement plus rares. Côté portefeuille, oui, le passage peut piquer un peu plus qu’avant.
Entrée en vigueur le 20 mai 2018. Voir le détail des contre-visites ici.

Avant, le CT s’appuyait sur 124 points avec 196 motifs possibles de contre-visite. Depuis le 20 mai 2018, on passe à 134 points et 472 motifs, dont 126 dits « critiques ». Les chances d’être recalé semblent donc plus élevées, même si l’esprit est surtout de détailler finement les défaillances. Pr dessus, certaines fuites ou défauts auparavant « signalés » basculent en contre-visite.
Pollution : le CT ne se limite plus à l’opacité des fumées. La présence et l’état des éléments anti-pollution (FAP, catalyseur, etc.) sont vérifiés, tout comme le témoin MIL (voyant moteur) qui vaut désormais contre-visite s’il reste allumé.
On conserve la contre-visite à effectuer dans les 2 mois. Nouveauté depuis 2018 : la défaillance critique. Dans ce cas, le véhicule est considéré comme dangereux : circulation autorisée uniquement jusqu’à 23h59 le jour du contrôle, puis interdiction tant que la réparation n’est pas faite et le CT revalidé.
Vous avez donc 24 heures pour vous organiser et amener l’auto en réparation (trajet toléré vers l’atelier).

Quelques exemples parlants :
Rien ne change sur le cycle : 4 ans après la première mise en circulation, puis tous les 2 ans. En cas de contre-visite « classique », vous avez 2 mois. En défaut critique, circulation stoppée après 23h59 le jour J.
Plus de points, plus de temps, plus de compétence exigée : le prix moyen grimpe. Comptez aujourd’hui typiquement entre 70 € et 90 € pour un CT léger et 90 € à 120 € pour certains centres/implantations (contre environ 60 € à 80 € avant 2018, selon régions). La contre-visite, quand elle est facturée, se situe fréquemment entre 15 € et 35 €. Et oui, la main d’œuvre « plus qualifiée » n’aide pas à faire baisser la note, heursuement la sécurité oui.
Ces articles pourraient vous intéresser :
Ecrire un commentaire
Quel est le moyen le plus efficace de réduire les bouchons ?
© CopyRights Fiches-auto.fr 2025. Tous droits de reproductions réservés.
Nous contacter - Mentions légales
Fiches-auto.fr participe et est conforme à l'ensemble des Spécifications et Politiques du Transparency & Consent Framework de l'IAB Europe. Il utilise la Consent Management Platform n°92.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant ici.