Barème des MALUS 2026

Le malus automobile 2026 marque encore un tournant traumatique. Là où le système servait encore il y a quelques années à décourager les véhicules les plus déraisonnables, il touche désormais presque tout le monde. À partir de 108 g/km de CO?, le couperet tombe, et le montant grimpe de manière vertigineuse jusqu’à atteindre des sommes dépassant parfois le prix d’une voiture premium neuve.

Cette nouvelle grille s’appliquera à toutes les immatriculations de 2026 et sonne comme un signal clair : l’ère du thermique, même sobre, touche à sa fin.

Une sévérité sans précédent

Le contraste avec la philosophie d’origine reste frappant. Lors de la mise en place du système en 2008, le malus existait déjà mais il ne concernait que les plus gros émetteurs, au-delà de 160 g/km de CO?. L’accent était alors mis sur la récompense, pas sur la sanction : seuls les véhicules vraiment sobres recevaient un bonus écologique destiné à orienter les acheteurs vers des modèles plus vertueux. Dix-huit ans plus tard le principe s’est inversé : on ne récompense plus les bons élèves, on punit tous les autres. Le dispositif est devenu un outil fiscal avant d’être environnemental.

Et plus on grimpe, plus la sanction s’alourdit : au-delà de 170 g/km, le tarif devient dissuasif, et les modèles sportifs ou familiaux puissants sont tout simplement écartés du marché pour la majorité des acheteurs. Le plafond atteint désormais 80 000 €, contre 60 000 € en 2025. Une inflation qui illustre la volonté d’accélérer la transition vers l’électrique, sans nuance ni adaptation.

De la récompense à la punition

Le contraste avec la philosophie d’origine est frappant. Lors de la mise en place du système en 2008, il n’existait aucun malus. Seuls les véhicules vertueux recevaient un bonus écologique, censé encourager les acheteurs à faire un choix plus sobre.
Dix-huit ans plus tard, le principe s’est inversé : on ne récompense plus les bons élèves, on punit les autres. Le dispositif est devenu un outil fiscal avant d’être environnemental.

Même les hybrides rechargeables, capables de parcourir plusieurs dizaines de kilomètres sans brûler une goutte de carburant, sont désormais concernées par certains types de malus. Une aberration pour beaucoup, tant la consommation réelle dépend du mode d’usage quotidien.

Et maintenant ?

Ce barème 2026 ne représente sans doute pas la fin de la série. Si la tendance se poursuit, les malus des prochaines années risquent de frapper encore plus tôt, réduisant progressivement la place du moteur thermique dans l’offre automobile.
Ce premier article pose les bases. Les suivants reviendront sur les effets économiques, la logique politique, et les modèles les plus touchés par ce malus devenu presque confiscatoire.

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