Certains restylages laissent transparaître plus que d'autres ce qui se trame dans l'esprit des dirigeants d'une marque. Et à n'en pas douter, la Clio 5 restylée en fait partie ...
En effet, rarement les évolutions sont à la fois aussi importantes et en opposition avec la philosophie du modèle initial. Car si il s'agit généralement de peaufiner le style pour le rafraîchir, il cherche plutôt ici à prendre à contre-pieds la philosophie originelle du modèle, un changement de cap radical bien que les contraintes techniques ne puissent pas non plus aller trop loin (ça reste un restylage, quoi qu'en disent certains).
Déçu de ne pas avoir retrouvé la première position des ventes en France comme le faisait à merveille la Clio 4 jusqu'en 2018, Renault semble donc totalement revoir sa stratégie, passant d'une citadine chic et sage (voire effacée) à quelque chose de bien plus exubérant. Ce contraste semble donc indiquer un revirement total de stratégie, avec comme aveux que l'ancienne formule était une erreur. A une époque où la fantaisie fonctionne, les marques ne peuvent plsu se permettre les excès de classicisme, bien qu'il reste une clientèle pour et que la Clio 5 est loin d'être un véritable échec commerciale dans sa première livrée.
On peut le dire, ils y sont allés gaiement ... Le designer a eu semble-t-il carte blanche et il a eu la main quelque peu lourde !
Comme souvent, c'est l'avant qui profite des plus gros travaux, avec la disparition de l'identité que la marque travaillait depuis une dizaine d'année. Fini le bandeau noir cerclant le logo d'ancienne génération (bien qu'il reste quelques vestiges si on est honnête), tout comme la signature lumineuse en C. Cet avant s'affirme bien plus en prenant des angles et en multipliant les couleurs et garnitures, avec notamment une lame inférieure ostentatoire qui est désormais devenue un élément de style standard sur les dernières Renault (Mégane E-Tech et Austral). Ce dernier, selon sa couleur, permet de voir le niveau de gamme de la voiture croisée. Si il est gris on a alors affaire à une finition élevée (ce qui est e cas de la version présentée).
Sur les bords extérieurs on reconnaît le style Vidal, avec une signature Led qui n'a aucun complexe. La calendre se la joue Mercedes avec une calandre dite diamants dans le jargon. Le regard, qui fait partie des choses les plus importantes, devient bien plus charismatique. C'est bienvenu ...
L'arrière se dote d'un bouclier plus tapageur (pour être cohérent avec l'avant) et surtout d'optiques transparents qui divisent ... Cela rappelle en effet une mode dans les années 2000, qui paraît donc forcément un peu surannée. C'est toutefois ce que l'on peut voir chez Peugeot en ce moment si on est attentif. La différence de style des optiques change toutefois beaucoup la perception des choses.
En résumé on reconnaît bien la patte du designer qui, en quelque sorte, propage ce que l'on peut voir chez Peugeot. Les deux marques vont donc possiblement s'uniformiser, avec à la clé un facteur style qui entrera moins en jeu dans le duel Renault / Peugeot. Il faudra toutefois attendre 2026 et la Clio 6 pour voir les évolutions véritables, à savoir
De manière surprenante, et malgré l'importance de crédibiliser la marque Alpine, Renault se permet d'accoler une nouvelle fois cette appellation avec un véhicule à l'image très populaire. Il semble ici que le losange veuille le beurre et l'argent du beurre, en voulant à la fois profiter d'une marque sportive destinée à concurrencer des blasons nobles tout en utilisant cette image sur des véhicules de grande série. Le psychologique étant primordial pour l'achat de voitures de sport valorisantes, cela ne peut que desservir l'image de marque d'Alpine.
De plus, il n'est pas évident de dire que ce type de badge permette de décupler bien plus les ventes par rapport au bon vieux Renault Sport / RS ou encore GT-Line. Le gain, pour conclure, semble donc très limité par rapports aux répercutions négatives sur Alpine.
Il reste identique pour des contraintes financières et techniques (dans le cas inverse on ne parle plus de restylage, et il est encore trop tôt pour changer de génération), avec toutefois quelques évolutions bien évidemment. Le combiné digital est désormais de série et des textures nouvelles viennent arborer la planche de bord. Très à la mode, il s'agit donc d'un tissus (doté de matières recyclées) gris qui limite la présence en excès de plastique. reste toutefois à voir comment cela peut être nettoyé en cas de tâches liées à des projections de liquides divers (boisson, café etc. Le passager peut aussi avoir ses paluches un peu sales et laisser des traces, un peu comme on peut le voir sur certain pare-soleil clairs et en tissus) ...
La recharge par induction
Les sièges ont été revus eux aussi
Niveau motorisations la Clio commence à ne plus être exceptionnellement dotée ... Le 1.3 TCE 140 ch ne fait plus partie de la gamme, avec par la même occasion la boîte double embrayage EDC. Les autres motorisations encore présentes (pas les plus recommandables) ne profitent plus, elles aussi, de la boîte CVT X-Tronic. A croire que tout est fiat ici pour pousser à l'achat de l'hybride E-Tech de 145 ch. Tous les autres choix consistent à imposer la boîte mécanique.
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Dernier commentaire posté :
Par Lulu (Date : 2023-05-11 16:31:37)
Renault se ne sont que des bons à rien, des moins que rien. Dacia c'est poubelle ils ne savent faire que sa.
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