Le SUV qui avait été inauguré pour sa première génération lors du film Jurassic Park II revient ici pour sa quatrième vie (et non 5 car les ML3 et GLE1 sont les mêmes). Et si certains regrettent qu'on perde le regard très réussi des SUV Mercedes actuels, il reste pour ma part plus attractif que le ML3, sa génération précédente (bien que la version restylée qui pris le nom de GLE fut largement améliorée à l'avant).
C'est donc sans trop grande euphorie qu'arrive ce GLE II, un SUV de luxe qui semble vouloir être aussi sage que le Classe B situé pas trop loin (lui pour se dévoiler en première mondiale). En revanche, en terme de possibilités techniques liées à la suspension pneumatique, Mercedes semble avoir consulté Q (oui, celui de James Bond) pour y apporter quelques gadgets. Car si la suspension pneumatique est considérée comme être active (contrairement à un simple amortissement piloté qu'on caractérise de semi-actif), là elle en devient hyperactive ! Cela se matérialise par un monde rebond qui permet de vous sortir d'un mauvais embourbement, la voiture sautille pendant que vous offrez un peu de motricité aux trains roulant pour vous ne sortir ... Deuxième fonction inédite, l'auto peut se pencher en virage pour mieux les absorber (donc par exemple elle se penche à gauche pour aller à gauche, ce qui devrait être très étrange d'un point de vue sensation car ça semble assez franc. Les motards seront en revanche aux anges !).
A l'intérieur on retrouve donc le grand classique Mercedes bien qu'ici la présentation soit logiquement différente de ce que l'on a pu voir dans la grande famille des berlines. Son statut de SUV lui devait donc de se démarquer un peu avec par exemple des aérateurs rectangulaires. On pourra être déçu par la console entre les occupants de l'avant qui est majoritairement faite d'un laquage noir pas forcément des plus qualitatifs.
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Par CaptainPhantom (Date : 2018-10-17 12:18:18)
Je trouve la planche de bord un peu caricaturale avec l'énorme grille à droite de l'écran central qui semble correspondre à un faux aérateur.
De plus, les quatre aérateurs rectangulaires sur la console centrale sont moins élégants que ceux ronds des berlines E et S.
Une nouvelle fois, je réitère ma remarque - aussi valable pour BMW et Audi - sur les économies d'échelle du système d'infotainment, puisque le double écran comme le volant et la petite tablette tactile de la console centrale semblent identiques à celui de la classe A. Tant mieux pour la classe A mais je trouve que cela fait perdre beaucoup d'exclusivité aux modèles des gammes supérieures.
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