Cette petite anglaise conçue par Alec Issigonis et ses comparses sur demande de British Motor Corporation alias BMC, naît en 1957 et va révolutionner l'imaginaire automobile.
Génétiquement British, celle que l'on nommait alors Morris mini ou Austin mini, ne peut cacher un fougueux tempérament sous son élégante carrosserie reconnaissable entre toutes.
Son pragmatique créateur, chargé de lancer une petite voiture économique avait aussi un certain sens de l'humour et un sérieux goût pour l'aventure.
Inspiré par le concept des voitures Citroën qu'il admire et allant à l'encontre des véhicules à succès de l'époque, il dote sa Mini d'une traction avant et surtout d'une boîte 4 vitesses directement placée sous le moteur, gagnant ainsi beaucoup de place dans le petit habitacle.
Dans les années 1960, cette Mini inspire John Cooper, mythique motoriste de Formule 1, qui accroît sa puissance jusqu'à 55 cv et développe la cylindrée à 997 cm3. Pour peaufiner sa mutation en vraie sportive, il équipe la Morris Cooper de freins à disques avant.
De 1963 à 1968, cette petite bombe ne cessera de briller en rallye, notamment en construisant une véritable saga à Monte-Carlo.
Elle affiche à l'époque une notoriété qui s'afficherait aujourd'hui à la Une des journaux dits people.
Conduite par les Beatles Steve Mac Queen ou Brigitte Bardot, elle était aussi très courtisée par Enzo Ferrari ou Mac Laren.
Voici celle par qui est arrivée la légende. Pour le coup elle portait très bien son nom même si son gabarit
est un poil plus grand que la première Fiat 500. L'intérieur est lui aussi très rustique et simplifié
au maximum. Il était recommandé d'éviter l'acccident, chose pour laquelle la Mini n'était pas très douée
vu sa faible résistance ... Serait-elle capable d'avoir ne serait-ce qu'une seule étoie au crashtest ?
Pas sur ... Ell reste aujourd'hui très bien adaptée à un milieu 100% urbain car dès qu'elle sort de la ville
les longues distances deviennent un enfer !
Voici la version Clubman pour les personnes ayant besoin d'une habitabilité accrue
qui est reprise aussi dans la version moderne de la Mini.
Elle étonne par sa taille et sa maniabilité mais séduit par sa puissance. Pourtant en 1968, les trois grandes firmes automobiles britanniques BMC, Standard Triumph et Rover doivent s'unir pour moderniser les outils de production et faire face à la concurrence européenne. Le nouveau-né se nomme Bristish Leyland mais préserve les marques existantes comme Rover ou Mini.
En 1990, après avoir commercialisé les Mini Clubman et Racing Green, Bristih Leyland arrête la production de la gamme Mini.
Rover lui succèdera dès l'année suivante mais entrera dans le giron de BMW dès 1994.
Face aux pertes financières abyssales de Rover, le groupe BMW finira par céder les marques Rover et Land-Rover en 2000..... tout en gardant la marque Mini en sommeil et l'usine britannique d'Oxford !
Après maintenu la production de la Mini originale pendant six longues années, BMW lance en 2001 une nouvelle gamme. Le nom de la marque s'écrira désormais en majuscules.
La mini « Cooper concept » présentée au salon de l'auto 2000 à Paris se reconnaît facilement à son toit tout blanc sur une carrosserie toute rouge.
Dès sa distribution l'année suivante, le succès rencontré encouragera BMW à poursuivre la saga Mini.
Les différences entre les Mini 2 de 2001 (au dessus) et la Mini 3 de 2006 (en dessous) ne sont pas énormes ...
L'intérieur évolue quant à lui un peu plus mais n'améliore pas la qualité des plastiques.
La version aggrandie de la Mini que l'on appelle Clubman s'est très mal vendue dans notre pays.
La cause surement à un style qui n'a pas su séduire. Pour preuve que le style passe avant
la praticité pour beaucoup d'acheteurs.
Dès la rentrée 2001, apparaît la nouvelle berline 3 portes et hayon souvent appelée Mini 2. Digne descendante de l'originale quant à la plastique, elle est pourtant nettement plus longue et large, mais aussi plus puissante. Parallèlement, BMW poursuit la tradition des versions spéciales déjà créées par ses prédécesseurs. Elle présente quantité de modèles uniques stylisés et de séries limitées.
Impliquée auprès d'organismes à vocation humanitaire comme le Lifeball, elle décline un sens inouï du marketing avec la très fleurie Mini cooper Missoni en 2003 ou encore le Cooper cabriolet Gianfranco Ferre en 2004. La liste des séries limitées est bien longue et participe sans conteste à la sympathie suscitée par la marque Mini.
Après la reprise, BMW continuera de collaborer pour les moteurs à essence avec Tritec, née de l'association initiée par Rover et Chrysler en 1997.
Dès 2003, le groupe BMW équipera les séries Mini One D d'un moteur fourni par la firme japonaise Toyota.
Le succès de la Mini relève du mythe automobile.
Aves ses performances sans cesse accrue, sa petite taille et son allure espiègle, Mini vole même la vedette aux stars du grand écran.
Rappelons-nous d'Austin Powers et de sa Mini Cooper Union Jack en 2002, et du fameux Braquage à l'italienne sorti en 2003, avec son infernal trio de Mini Cooper bleu, blanc, rouge.
Depuis 2007, BMW a conclu un partenariat avec le français PSA pour l'équipement en moteurs essence des Mini Cooper et Mini Cooper S, dans les versions berline et cabriolet.
En 2010, la firme allemande a renoncé à l'accord signé en 2007 avec Toyota et dote la série Mini One d'un moteur Diesel 1,6 HDi produit par Peugeot.
La gamme Mini continuera de l'élargir dans un futur proche avec les projets déjà présentés en 2010 tels un scooter électrique sans émissions ou encore un nouveau modèle futuriste appelé Mini Paceman présenté en 2011 au salon automobile de Détroit pour conforter la présence de la marque dans des segments plus premium.
Dès 2012, vous retrouverez aisément la très anglaise Mini à l'occasion des Jeux olympiques qui auront lieu à Londres en Juillet.
Les séries spéciales Chili Red, White Silver et Lightning Blue y seront encore - on pourrait le parier - la coqueluche des fans anglais d'automobiles.
Maintenant que l'image de marque est très forte, la marque souhaite pouvoir en profiter sur d'autres segments que celui des citadines. Pour cela elle multiplie les modèles vers le haut comme vers le bas. Voici les principaux.
Une Mini cabriolet, il était assez logique de sortir cette déclinaison qui précisons le est à capote souple.
Sur cette version de la Mini Coupé, le style a encore été un peu plus privilégié à la praticité.
Déjà que la Mini normale n'ets pas toujours évidente à vivre là ça devient carrément difficile ...
Elle perd donc ses deux places arrière pour devenir une stricte deux places. Le succès est à
confirmer puisqu'il reste rare d'en apercevoir.
La marque sort encore une fois en tout logique la déclinaison cabriolet de la Coupé. Elle s'appelle
pour l'occasion Mini Roadster.
La Countryman est un signe fort de la marque prouvant un peu plus ses envies de conquêtes sur
d'autres segments. Il est plus que probable que Mini propose autant de formats dans les années à venir
que les constructeurs généralistes. Il y a beaucoup d'argent à se faire sachant qu'avec une telle image
la marque se permet de faire des marges plus hautes ...
Fiches Mini
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Dernier commentaire posté :
Par mama4 (Date : 2018-08-07 17:58:04)
mouais pour les ventes du Clubman. Il s'est quand même vendu un petit peu mais je suis d'accord que les volumes de ventes restent très faibles par rapport à la Mini normale.
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