Vie à bord X5 (2018)

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On prend les mêmes et on recommence

Soyons clair, il n'y a pas de révolution à bord du X5. En effet, il est fini le bon vieux temps où les modèles évoluaient de manière spectaculaire de l'un à l'autre. Ne pouvant pas vraiment dépasser les 5 mètres de long pour éviter de tomber dans la catégorie des utilitaires, on se retrouve à peu près avec les même mensurations. Notons quand même que si le coffre reste à 650 litres VDA sous plage arrière, l'habitabilité augmente un peu grâce à l'accroissement de l'empattement de 4 cm.
Mais si l'espace reste très généreux pour les passagers arrière, on pourra regretter que l'assise soit un peu trop verticale, avec des sièges qui auraient pu être un peu plus douillets. Pour ça foncez vers une Série 6 GT ...

La modularité est quant à elle sans faille même si on n'obtient pas de plancher totalement plat une fois les assises rabattues (et il faut avoir le courage d'abîmer le cuir, car dans les Allemandes de prestige on a tendance à tout ruiner dès qu'on utilise la modularité).
On a donc une banquette fractionnée en trois parties qui offre 1870 litres de chargement une fois repliée. On tombe hélas à 500 litres et 1720 litres sur la version hybride rechargeable ...
N'oublions pas de mentionner le dispositif astucieux qui permet de déployer le couvre coffre à l'arrière. Plus d'élément (la fameuse barre) à manipuler quand on veut exploiter le volume jusqu'au toit, il se rétracte électriquement dans le plancher !
Il ne faut pas non plus oublier que la X5 a une malle qui s'ouvre comme sur un Range Rover, à savoir en deux parties (ce qui permet de charger des objets lourds facilement ou de s'y asseoir pour faire une pause.

Finition / présentation (phase 1)

Si ce n'était pas le point fort des BMW vis à vis des Audi et Mercedes, on peut désormais dire que BMW est passé devant Audi ! Pour Mercedes ça reste compliqué car le GLE 2 est quand même superbement réalisé.
Si on peut reprocher le manque de boutons métallique comme on le voit dans la Série 7 (ou même une banale Classe C !), tout le reste fait quasiment un sans faute. Allez, pestons aussi un peu sur la présentation qui aurait mérité un peu plus d'inspiration à une époque où les choses bougent pas mal (chez Audi c'est moins qualitatif mais au moins ils ont cherché à créer un nouveau type d'univers).
La diversité des couleurs possibles est aussi un bel avantage sur la marque aux anneaux. Et si la qualité des cuirs restent bonne (à part sur les premiers niveaux de finition où ça semble plus fébrile), je regrette qu'il n'y ait plus le grain de l'époque, à savoir ici un cuir lisse qui marque beaucoup et qui me paraît moins raffiné (c'est personnel et subjectif).

Phase 2

La phase 2 est venue apporter un écran XXL légèrement incurvé qui paraîtra pour certains (dont moi) un peu mal intégré ...

Tout cela manque un peu de rafinement, même les coins n'ont pas été travaillés pour tendre vers plus d'harmonie ...

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