Dans la lutte acharnée que se livrent les constructeurs automobiles sur le marché de la compacte, Volkswagen a décidé de frapper un grand coup en présentant, le 4 septembre dernier à Berlin,la 7e génération de sa fameuse Golf. Une profonde mutation qu'il faut chercher bien plus du côté des chaînes de production que dans les ateliers des designers. Tour d'horizon.
Plateforme renouvelée
MQB, voilà un acronyme (allemand, pour Matrice Modulaire Transversale) qui ne parlera certainement qu'à un cercle restreint d'initiés. Pourtant, cette nouvelle plateforme -puisqu'il s'agit bien de cela- devrait occuper une place centrale dans la production de la quasi totalité des véhicules des marques (Audi, Seat, Skoda) de la holding germanique.
Une nouvelle base technique qui n'est pas sans incidence sur la ligne de cette Golf 7. Des cotes qui affichent +5,6 cm en longueur et +1,3 cm en largeur quand l'empattement se voit accru de 5,9 cm. La compacte y gagne sensiblement en habitabilité. Comptez en revanche -2,8 cm sur la hauteur. La garde au toit reste néanmoins tout à fait acceptable. Mais c'est surtout le volume du coffre qui réalise un sacré bond : 30 litres supplémentaires pour atteindre 380 litres. Appréciable, même si les 477 litres de la Honda Civic restent encore hors de portée.
Mais le plus significatif concernant cette Golf 7 est peut-être bien sa cure d'amaigrissement. Avec 1 050 kg pour une entrée de gamme, la nouvelle version affiche 100 kg de moins sur la balance que sa devancière.
Basse conso ?
Plus qu'une simple fantaisie d'ingénierie, cette perte de poids associée à une révision approfondie des motorisations changent naturellement la donne sous le capot. Ainsi, le message martelé au grand public insiste sur une baisse substantielle de la moyenne de consommation. Le constructeur de Wolfsburg prétend même obtenir 23% d'économie avec sa nouvelle génération de TFSI. Trop beau pour être vrai ? C'est en tout cas ce qu'affirment certaines associations écologistes qui crient à la manipulation. Dans le même temps, VW allègue pouvoir atteindre une conso proche de 3,2 l/100 km avec son 1.6 TDI de 105 ch. À vérifier...
Côté essence, le TFSI se voit outre adjoindre l'ingénieux système de gestion active des cylindres (ACT). Schématiquement, deux des quatre cylindres se trouvent désactivées lorsque le moteur ronronne sagement. Propre et économique. Toutefois, notons que le dispositif ACT est loin d'être une découverte : l'Audi A1 comme la Polo GT en sont déjà équipées.
Un standing rehaussé
Dans l'habitacle, le frein à main -devenu électrique- a disparu. Premier constat. Mais, surtout, les stylistes VW ont donné un certain standing à la compacte. Là où la Golf a souvent péché par une austérité incongrue, la 7 -à défaut de se montrer originale et encore moins audacieuse- ne manque pas d'assumer une certaine prodigalité. Preuve en est, une planche de bord et une console centrale redessinées à l'ergonomie séduisante.
Les différentes finitions (déclinées comme précédemment en Trendline, Confortline et Carat) gagnent plus encore en respectabilité. De fait, le rapport prix/équipement s'avère intéressant bien que ne progressant pas franchement. D'ailleurs, il faudra tout de même taper dans le catalogue des options, relativement riche, pour accéder à des aides à la conduite et des options de confort dignes des plus opulentes.
Stabilité des prix
Du côté des tarifs, les clients ne bénéficieront pas franchement des économies d'échelle induits par la nouvelle plateforme de production Volkswagen. Les modèles « essence » sont compris dans une fourchette de prix allant de 17 790 euros à 28 260 euros. La motorisation diesel voit son entrée de gamme à 22 550 euros pour atteindre 30 630 euros dans sa plus luxueuse déclinaison. Sans oublier d'ajouter à la note, bien évidemment, la somme de 790 euros pour obtenir une version 5 portes. La stabilité est donc globalement de mise au rayon des tarifs.
En près de quarante années, la Golf s'est déjà déclinée en six versions avec succès. Pour preuve, Volkswagen s'apprête à célébrer les 30 millions de vente de son modèle phare. Mais avec la Golf 7, plus qu'un modèle automobile, c'est un modèle économique que la firme allemande compte révolutionner à travers sa plateforme MQB qui assure une économie de 20% des coûts de production sur cette seule compacte. Une Golf 7 que l'on attend sur les routes françaises dès janvier 2013...
La voiture électrique pour les supercars, vous y croyez ?
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Par Jomax95 (Date : 2013-04-01 19:28:56)
Belle et très fiable surtout par rapport aux voitures Françaises (après l'avoir testé un weekend)
j'ai eu 7 Golf de la 1 a la 5 et jamais déçu les matériaux utilisés ainsi que le moteur est de très bonne qualité.
Je ne changerai pas pour une autre marque du groupe.
C'est toujours une somme mais quasiment aucun soucis
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Par steph (Date : 2013-02-18 22:57:25) |
Franchement je n'arrive pas à voir la différence avec la version precedente , faut dire à par la version sport, elle a pas trop de guelle , basique et l intérieur et toujours aussi triste! Dommage vue le prix qui a mon avis ne se justifie pas.les allemand se repose sur leur acquit et j espère au moins que leurs problèmes de fiabilité s améliore.beaucoup de d autre marque sont au même niveau voir mieux pour mois cher.
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Par speedy 24 (Date : 2012-12-02 03:42:22) |
Très belle compacte,belle évolution,surtout l'arrière.
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