On connaissait l'Octavia comme étant une berline futée et pratique, et plus généralement comme étant une voiture intelligente mais qui ne paye pas de mine. Cette époque est désormais révolue, il faudra donc compter sur une auto toujours aussi "smart" mais qui cette fois pourra faire tourner quelques regards. Car si on ne peut pas non plus parler de canon de beauté, le fossé est quand même bien là ! Et pour tout vous dire je n'aurais jamais cru possible un jour que l'Octavia devienne désirable ... Avec son air de petit "beleino" inoffensif (malgré une version RS), les versions précédentes se réservaient donc aux personnes qui achetaient une voiture pour aller avant tout d'un point A à un point B (les pragmatiques, celles qui n'apportent aucune importance au paraître), avec ici une pointe de praticité en plus : rapport habitabilité / encombrement, hayon, coffre généreux pour les principaux arguments.
Il semble désormais possible qu'une autre clientèle débarque dans les concessions, celle qui a eu un petit coup de coeur sur cette nouveauté (qui restera don aussi proposée en break).
L'avant rend hommage aux doubles optiques de la version restylée de la 3, double optique que je trouvais toutefois peu inspirés
L'arrière est une sorte de Superb mais avec des optiques encore plus travaillés
En réalité la rupture est avant tout stylistique, dans les faits elle ne grandit à peine puisque les 2 cm d'écart restent très modérés, tout comme les 10 litres de coffre supplémentaires qui seront imperceptibles. La plateforme est toujours la MQB, celle que se partagent toutes les tractions transversales su groupe VW (ça fait un sacré paquet !).
L'autre rupture, et elle est même peut-être supérieure à celle de l'extérieur, se situe au niveau de la planche de bord. Les plus aguerris d'entre vous auront peut-être remarqué le lien qui semble être fait avec la Golf 8. La disposition des choses et la philosophie étant assez similaires, certainement pour optimiser toujours plus les économies d'échelle (il faut un maximum de points communs pour favoriser la chose et accroître les gains). Si on ne peut encore parler de la qualité des matériaux, on peut toutefois affirmer que les deux écrans afficheront une image quasi parfaite puisque c'est déjà le cas sur les Skoda actuelles (la qualité des dalles paraît même parfois plus qualitative que celles de chez VW, et pourtant ce sont les mêmes. A la clé un graphisme ultra fin et des couleurs profondes qui laissent croire qu'on a un Ipad dernière génération en main).
La techno sur les versions transversales étant disponible, VW fait donc en sorte d'amortir la chose au maximum en le répandant le plus possible sur les marques annexes. L'Octavia aura donc droit à une version hybride rechargeable d'une dizaine de kWh, lui permettant alors le tout électrique sur une cinquantaine de kilomètres sans problème. Le coffre chute hélas de 25%, montrant ainsi que la MQB n'est pas encore totalement à l'aise avec l'hybridation (cette plateforme devrait mourir au fur et à mesure que la MEB perce le marché).
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Par r16 ts (Date : 2019-11-18 14:41:16)
"les versions précédentes se réservaient donc aux personnes qui achetaient une voiture pour aller avant tout d'un point A à un point B"
A ce propos, je souhaite témoigner qu'on peut depuis toujours aimer l'automobile et avoir choisi de rouler en Octavia.
C'est mon cas.
Alors certes, j'aime les voitures un peu discrètes et pas tape à l'oeil, dont seul le connaisseur distinguera la motorisation au diamètre des disques de frein ou aux sorties d'échappement.
Après 5 ans en Octavia Combi 180 ch essence, j'ai acquis cette année une Octavia Combi 190 ch essence 4x4.
Pourquoi etre reparti sur une Octavia? Pour le plaisir au volant, le dynamisme des 1.8 et 2.0 TSi, l'excellente tenue de route et le confort de bon aloi.
Pour la technologie: bi-injection d'essence, cycle de Miller ou Beau de Rochas selon la charge moteur, ammortissement piloté et vitual cockpit ainsi que la boite DSG par exemple.
Pour l'habitabilité, le coffre géant, la finition et la qualité de fabrication.
Pour la transmission intégrale accessible sans casser sa tirelire.
Pour la fiabilité sans faille jusqu'à présent.
Pour la politique d'option permettant de se faire le véhicule à son gout (et éviter par exemple l'ACC ou le controle de changement de file).
Bref, pour tout ce qui fait les qualités intrinsèques d'un véhicule, sans etre sujet aux sirènes de la mode.
Je ne peux que souhaiter aux futurs acquéreurs de l'Octavia 4, autant de satisfaction et de plaisir que j'en ai avec mes Octavia 3.
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